🙂 Évêque de St Pol de Léon au VIe siècle
Diocèse de Quimper et Léon Département du Finistère.
St Pol Aurélien est le patron de St Pol de Léon, ancienne ville épiscopale jusqu’à la Révolution. L’évêché a fusionné en 1790 avec l’évêché de Cornouaille pour former celui de Quimper et Léon. Plusieurs lieux portent le nom de St Pol : Lampaul-Ploudalmézeau, Mespaul, Lampaul, le bourg de l’île d’Ouessant et bien d’autres.
Pol Aurélien vint du Pays de Galles au VIe siècle pour évangéliser la Domnonée, Bretagne actuelle. Il

naquit vers 492 et son père, qui était noble aurait voulu pour lui, le métier des armes, mais Pol choisit d’étudier à l’école monastique de St Iltud où il rencontra sans doute Samson, Malo, Brieuc et Guirec, bien connus chez nous. Plus tard, il traversa la Manche avec des compagnons et aborda à l’île d’Ouessant. Puis il alla fonder un ermitage à l’île de Batz où sévissait un dragon (d’après la légende). Alors revêtu de son étole qu’il enroula autour du cou du dragon, il emmena ce dernier au bord de la falaise et il lui ordonna de se jeter à la mer et ainsi disparut le dragon.
Pol fonda un évêché dans la cité de Léon et c’est ainsi qu’il est devenu l’un des sept fondateurs de la Bretagne. Par la suite, sentant ses forces décliner, il se retira sur son île de Batz-Pol où il rendit son âme à Dieu le 12 mars 572. Après sa mort, les habitants de l’île voulurent garder son corps. Alors ils mirent le cercueil sur un chariot tiré par deux bœufs qui s’arrêtèrent devant la cathédrale où il fut inhumé.

Dans la cathédrale se trouve aussi la cloche en cuivre qui avait été apportée à St Pol par un poisson. Elle est utilisée pour guérir de la surdité. Lors des invasions Wickings au IXe siècle, ses reliques furent transférées au monastère de Sully-sur-Loire. Seul un os d’un bras se trouve aujourd’hui dans le reliquaire de la cathédrale que peuvent vénérer les pèlerins du Tro-Breiz et les autres. Pol ou Polig est toujours un prénom répandu en Bretagne. Michel BLANCHARD (d’après différentes sources)