Saint Cado Enregistrer au format PDF

Samedi 24 juillet 2021

Les SAINTS de nos paroisses

SAINT CADO

Chapelle à Cadélac et fontaine à Saint Hovec en Loudéac.

Fils d’un prince de Glamorgan en Pays de Galles (Grande Bretagne), puis fondateur et abbé du grand monastère de Liancarvann, saint Cado vint en Armorique, comme tant d’autres moines de son pays à une époque non déterminée qui se situe du Ve au VIIe siècle. Il accompagnait ou venait retrouver ses compatriotes chassés par l’invasion saxonne. Il s’habitua dans l’Ile de la rivière d’Etel qui porte son nom. Il y construisit un oratoire, fonda un monastère et se consacra à l’évangélisation du pays. Son influence y fut très importante.

Le monastère de Saint Cado prit une certaine importance sans que l’on puisse affirmer que ce fut du vivant de son fondateur.

Un jour, l’île fut envahie par les pirates qui la dévastèrent et en chassèrent saint Cado. Celui-ci retourna dans son pays d’origine où il se fit remarquer par ses œuvres de charité et plus tard fut sacré évêque de Benevent près de Naples. Il mourut martyr.

A Cadélac, la chapelle saint Cado a été construite en 1930 à l’emplacement de l’ancienne église paroissiale détruite en 1807. Saint Cado est honoré depuis longtemps car les registres paroissiaux nous apprennent que « le 3e jour de septembre 1635, fut haussé et refait l’autel de saint Cado », puis « en 1694, le samedi 25 septembre, on inaugura le retable de l’autel saint Cado ».

Les pélerins venaient naguère nombreux du Morbihan et du pays Gallo pour demander au Saint de guérir leurs membres ankylosés, les maux d’yeux et d’oreilles, les plaies et les maladies cutanées tels les furoncles.

En 1917, et plus tard sans doute, l’oratoire contenait encore quantité de béquilles et de bâtons laissés sur place par les malades reconnaissants.

La méthode était simple. Il fallait appliquer de la boue sur le côté de la fontaine et lorsque la boue séchée tombait, le mal tombait.

Cette année, le pardon aura lieu le dimanche 29 août.

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