L’enfantement salutaire

pour l’humanité
Le mois de décembre est riche en événements pour l’Église, famille de Dieu : en amont, le temps de l’Avent et en aval, le temps de Noël.
Certes, le temps de l’Avent nous invite à une préparation intérieure pour accueillir l’Enfant Jésus dans nos cœurs et dans nos vies. Se préparant à cet événement, les disciples rendent grâce au Messie-Sauveur qui est déjà venu sur la terre pour racheter le genre humain, et annoncent sa venue prochaine à la fin des temps, revêtu de sa gloire. Avec le temps de Noël, ils contemplent le mystère du Verbe incarné, de Dieu fait Homme (Nativité), et de l’Homme Jésus manifesté comme Dieu (Épiphanie). Comme la venue d’un enfant dans une famille donne la joie aux membres de cette famille, ainsi pour les chrétiens, l’enfantement de Dieu fait Homme doit réjouir et consoler tous les fidèles.
Se préparer à la fête de l’enfantement de Dieu dans la joie, doit faire partie de l’ADN des chrétiens, car si la pâques est le paroxysme de la sotériologie (salut de l’humanité), l’Incarnation en constitue un point très décisif dans l’histoire des hommes. Celui qui est enfanté par Marie, c’est celui qui va mourir sur la croix. Notre monde actuel, nos familles et nos maisons traversent certains événements et situations décourageantes et démoralisantes, notamment : les guerres, les tremblements de terre, les décès, les soucis de santé, les crises de tout genre, les abus, la peur d’exprimer sa foi, pénurie des chrétiens dans nos assemblées…, et là, ne laissons pas obstruer notre joie d’être chrétiens, dans la joie d’attendre la naissance, transcendons-les avec foi, tout en fixant notre regard sur l’Enfant de la crèche comme notre rédempteur et consolateur.
En quête d’un avenir meilleur et prospère dans le monde, dans l’Église et dans nos familles, que la joie de l’enfantement de l’Emanuel parmi nous, inonde et comble nos cœurs.
Bon début d’année liturgique et Joyeux Noël à vous tous.
Père Théodore KABUTAKAPUA (SdP