La Résurrection : Une Espérance Vivante d’un Monde d’Amour
La Résurrection : Une Espérance Vivante d’un Monde d’Amour
Face à la mort du Fils de Dieu, beaucoup ont cru que tout était fini. Les Apôtres, par peur, se sont enfermés, tandis que les disciples d’Emmaüs rentraient chez eux, déçus. Ce découragement est encore présent aujourd’hui, avec des drames et des violences qui montrent que la vie des autres est souvent dévaluée.
Les nouvelles du monde sont peu encourageantes, et un climat de peur engendre un pessimisme ambiant. Beaucoup se demandent si la vie n’est pas devenue une « passion inutile », comme le disait Sartre, un voyage sans but et sans espoir.
Pourtant, le message de Pâques, fondamental dans le Christianisme, reste porteur de sens. Au bout de la nuit, il y a une aurore. Dieu, par son Fils et l’Esprit, souhaite offrir une vie nouvelle, permettant de passer des ténèbres à la lumière, de la haine à l’amour, et de la mort à la vie.
Cette espérance donne un sens à notre existence, à nos joies et à nos souffrances. Pour les croyants, la mort n’est pas une fin, elle est un passage vers une vie nouvelle. Comme l’Ecriture le dit, si nous ne croyons pas en la mort et la résurrection du Christ, notre foi est vaine. Jésus a sacrifié sa vie pour sauver l’humanité.
Le message de Pâques nous appelle à agir avec la force de l’amour que le Christ nous offre. La Résurrection n’est pas qu’un souvenir du passé ; elle est une responsabilité, celle de rouler l’énorme pierre qui scellait le tombeau du Christ, c’est-à-dire les murailles qui nous empêchent de nous ouvrir à une vie véritablement fraternelle avec les autres. Nous devons lutter contre la mésentente, cultiver la solidarité et devenir des êtres de paix. C’est notre mission ! C’est Ma Mission !
Père Jean Mabondai
À l’école de Jésus… Carême 2018
Il dure quarante jours.
Quarante dans la Bible, c’est le chiffre de la pédagogie de Dieu.
Au désert avec Moïse, à la montagne de l’Horeb avec Élie, encore au désert avec Jésus tenté par le diable, entre Pâques et Ascension, Dieu nous parle de Lui et nous parle de nous, nous parle de Lui avec nous. Le premier organe utile pendant le carême, c’est notre oreille.
« Écoute Israël ! »
Le Seigneur nous invite à écouter sa Parole, notamment l’évangile de saint Marc cette année. Comment ferez–vous pour mieux connaître cette Parole ?
Avez-vous chez vous un Évangile ? Un abonnement à Prions en Église ?
Prêtez l’oreille et ouvrez-l’œil ! l y a un type de péché que nous ne relevons pas assez souvent, c’est le péché d’omission.
Ce que nous n’avons pas fait, non par égoïsme, mais tout simplement parce que nous n’avons pas vu ce qu’il y avait à faire ! Les évangiles de Matthieu et de Luc nous parlent de ce péché d’omission. Le carême est un temps pour regarder mieux autour de nous, plus attentivement, les personnes, les situations, les mécanismes sociaux qui les engendrent. Nos paroisses sont marquées par des réalités rurales, urbaines. Elles abritent des migrants. Des jeunes sont étudiants parmi nous. Ils s’interrogent sur leur entrée dans la vie active . Et il y a tant de solitude…
Il serait étrange que nous vivions ce carême sans une attention particulière aux évolutions de notre monde.
Marche à la suite de Jésus chanterons-nous dans les semaines à venir. La foi au Dieu de Jésus Christ nous bouge et nous fait bouger. La conversion est aussi une action qui nous conduit à aller vers, à agir avec et pour, à changer certains de nos comportements pour une fraternité plus grande et pour des œuvres concrètes de miséricorde. Au bout du carême il y a une promesse de joie.
Nous partagerons la vie du Vivant en nous étant mis à son école quarante jours.
C’est bientôt le Carême alors positiver !
C’est bientôt le Carême, alors positivez !

Le Carême est le temps pour renouveler notre relation à Dieu, c’est l’occasion de changer notre cœur.
Deux risques nous guettent : d’abord celui d’envisager le Carême comme un temps négatif (« Le Carême, c’est quand on ne doit pas manger de bonbons », disent les enfants) ; ensuite celui d’avoir l’impression de reprendre, une fois de plus, un chemin bien connu (« C’est tous les ans la même chose ! »).
Pourtant, le Carême est, par excellence, le temps de l’amour : c’est donc un temps positif et toujours neuf. Si nous faisons pénitence, ce n’est pas par goût des mortifications, mais pour nous ouvrir davantage à l’amour de Dieu. Pour cela, l’Église nous propose les trois moyens traditionnels : prière, jeûne, partage.
Prier, c’est se tenir en présence de Dieu pour se laisser aimer par Lui. Pour écouter et accueillir la Parole de Dieu. Mettons-nous devant la croix du Christ, en présence de son immense Amour pour le monde et recevons jour après jour la force de sa résurrection. La liturgie nous aide à le faire ensemble, le dimanche et pourquoi pas les autres jours, par exemple par une « lecture priée de la Parole de Dieu !"
Le jeûne comme le partage, la prière n’ont de sens que par rapport à l’amour de Dieu. Le Carême est un temps de libération. Tant de liens nous empêchent d’aimer vraiment : ceux qui nous attachent aux biens matériels, à nos habitudes, à nos caprices. Jeûner pour « alléger ses valises » pour que l’Amour de Dieu et le service des autres puissent trouver plus de place. Si tu aimes vraiment, toute ta vie s’ordonnera en fonction de cet amour. Si j’aime Dieu pour de bon, ne serai-je pas capable de renoncer à telle tendance, à telle émission TV, à un bon repas ?
Le partage ? Le vivre à l’image du Seigneur ; lui, donne sa vie en abondance. La charité du Christ n’est pas « un à côté » mais un élément constitutif de notre vie chrétienne. Où trouver la force de vivre ainsi ce temps de grâce ? N’oublions pas la force du pardon de Dieu. Des célébrations et temps de confession seront proposés ; c’est le moment favorable pour retrouver une pratique essentielle de la vie chrétienne. C’est dans notre misère, nos manques d’amour, que Dieu manifeste sa miséricorde. Celui qui décide d’entrer vraiment en Carême sait que ce qu’il va vivre ne sera pas une répétition, une redite. Extérieurement, tout sera peut-être comme les années précédentes… mais intérieurement, il se laissera renouveler par l’Esprit Saint, qui fait « toutes choses nouvelles ».
« Donne-nous Seigneur un cœur nouveau, mets en nous Seigneur un esprit nouveau ! » Que ce soit notre prière à la veille du Carême. Père Yves POILVET
C’est la rentrée pastorale !
Editorial
C’est la rentrée pastorale !

Septembre c’est la fin des vacances et le début des activités scolaires ou professionnelles, c’est aussi la rentrée pastorale dans nos paroisses pour l’année 2024-2025.
« Pour une Église synodale : Communion, Participation et Mission », c’est le fil conducteur de notre communauté pastorale. Comme baptisés, chacun dans la place qui est la sienne sans se l’approprier, doit se laisser guider par l’Esprit pour : annoncer une bonne nouvelle qui fait vivre, proposer la foi à des gens loin de l’Église, former des communautés vivantes, vivre l’ouverture aux nouvelles cultures qui sont à notre porte. Mon premier souhait, c’est que nos paroisses prennent les moyens d’être une vraie communauté où l’on se retrouve régulièrement tous ensemble pour partager la prière, l’eucharistie, la convivialité et l’engagement au service de la mission de l’Église.
La vie aujourd’hui pousse à une grande dispersion si bien que beaucoup de paroissiens ne rejoignent la communauté que peu souvent.
Or, une Paroisse n’est pas un ‘self-service’ religieux où l’on vient demander occasionnellement un baptême, un mariage, une sépulture, une catéchèse pour les enfants… et où l’on disparaît dès le service consommé. Mais, ce n’est pas non plus un lieu où l’on ne vient que « quand on est de service ». Il est nécessaire de rejoindre les autres paroissiens pour faire corps avec eux, pour recevoir ce qu’ils peuvent nous donner et leur donner ce que nous avons comme richesses de Foi. Faisons donc le maximum pour rejoindre la communauté paroissiale lors des célébrations dominicales, et surtout pour les familles lors des messes en familles et messes des jeunes pour que les enfants, nos jeunes se retrouvent nombreux ensemble et se sentent membres d’une communauté. Un autre souhait : c’est l’appel de nouveaux bénévoles pour épauler ceux qui sont déjà présents et pouvoir un jour prendre la relève de ceux qui commencent à être fatigués après de longues années de bons et loyaux services. C’est laborieux… cependant, chacun a sa place selon ses talents. Évidemment, comme vous tous, j’ai encore bien d’autres souhaits mais justement, mon dernier souhait, c’est que vous me disiez les vôtres et surtout comment vous êtes prêts à les mettre en œuvre. Bonne rentrée pastorale à toutes et tous !
Père Jean-Jacques MAYAMBA
Carême chemin de réconciliation

Changez vos cœurs…
Au moment où nous commençons ce nouveau Carême, ces quarante jours de préparation à la fête de Pâques qui pourraient permettre de nous refaire une santé « spirituelle », il me revient en mémoire les paroles de ce cantique bien connu : « Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle ; changez de vie, croyez que Dieu vous aime… ». Ce message, bien sûr, s’adresse à nous tous, chrétiens baptisés, qui avons la mission - non facultative – de contribuer à faire avancer le « règne » de Dieu sur cette Terre, notre terre.
Ce chemin de Carême nous entraîne vers Pâques, la fête de la Vie, cette vie dont nous connaissons la fragilité, la vulnérabilité et il suffit de si peu pour l’abîmer. Nous sommes témoins tous les jours par les événements qui surviennent aussi bien à l’international que près de chez nous ; que ce soit sur le plan climatique, social, économique ou politique.
Pâques est avant tout la victoire du Christ et avec Lui toute la création est vivante pour l’éternité. Profitons-en pour relire l’encyclique « Laudato-si », mais aussi plus récemment, l’exhortation apostolique post-synodale « La splendeur de l’Amazonie bien-aimée », car les quatre rêves du Pape François pour l’Amazonie concernant les dimensions sociales, culturelles, écologiques et ecclésiales pourraient bien nous interpeller et inspirer notre réflexion dans notre environnement.
Il nous faut impérativement avancer sur le chemin de la réconciliation entre nous les humains, mais aussi avec la création, cette Terre que Dieu que nous a donnée à protéger et à faire fructifier. La Campagne de carême 2020 du CCFD Terre Solidaire peut nous y aider en proposant de méditer et de partager les étapes des 4 semaines de Carême : écouter l’appel du Seigneur, contempler le monde, chercher un chemin de conversion pour agir avec amour et justice et enfin offrir une action de grâce au Seigneur.
La conversion suppose notre audace, l’audace de revenir à Dieu et à son dessein créateur ; la Terre est à tous. « Seigneur, donne-nous l’intelligence pour construire des ponts, un cœur pour briser les frontières… » Marchons ensemble vers Pâques. Bon Carême à tous.
Michel BLANCHARD, diacre
Célébration de l’appel décisif des catéchumènes à Loudéac
Le dimanche 9 mars prochain, la communauté pastorale de Loudéac aura la joie d’accueillir une messe communautaire unique en l’église Saint-Nicolas de Loudéac, présidée par Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier. Cette célébration marquera l’Appel décisif des nombreux catéchumènes de notre diocèse, ultime étape avant de recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne lors de la nuit de Pâques.
L’Appel décisif : une étape essentielle vers les sacrements
L’Appel décisif est un moment fondamental dans le cheminement des futurs chrétiens. Lors de cette célébration, l’Église, par la voix de l’évêque, appelle solennellement ceux et celles qui ont été préparés à recevoir les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie. En répondant « Me voici », les catéchumènes manifestent publiquement leur désir de devenir pleinement membres du Corps du Christ. Cet engagement marque l’entrée dans le temps du « carême baptismal », une période d’intense préparation spirituelle et de conversion.
📣 Un appel à la prière et à la communion fraternelle
Nous invitons toute la communauté à se rassembler autour de nos futurs baptisés pour les porter dans la prière et les accompagner de notre présence fraternelle. Ce temps de carême est une occasion privilégiée pour renouveler notre foi et soutenir ceux qui s’apprêtent à franchir une étape décisive de leur vie chrétienne.
Par notre participation active aux chants, à la prière et à l’accueil, nous témoignons de la vitalité de notre Église locale et manifestons notre communion avec ces nouveaux membres en devenir. Que cette célébration soit pour chacun une source de joie et d’espérance au cœur de notre marche vers Pâques !
🗓️ Préparons-nous ensemble : calendrier des répétitions
Pour que cette célébration soit belle et priante, nous vous invitons à participer aux répétitions :
- Jeudi 27 février à 18h30, à l’église Saint-Nicolas
- Jeudi 6 mars à 18h30, à l’église Saint-Nicolas
- Samedi 8 mars à 10h, à l’église Saint-Nicolas (si nécessaire).
Chacun est le bienvenu pour rejoindre les équipes de chant ou prêter main forte à l’organisation.
♥️ Un temps fort pour notre communauté
Que vous soyez paroissien de longue date ou récemment arrivé, votre présence compte ! Cette messe communautaire est une occasion unique de vivre ensemble un moment d’Église, de prier pour les catéchumènes et de renforcer notre communion dans le Christ.
Rendez-vous le 9 mars à 10h30 à l’église Saint-Nicolas de Loudéac pour célébrer ensemble cet appel décisif, signe de l’action de l’Esprit-Saint au cœur de notre diocèse.
Chacun sa place, chacun à sa place !
Documentaire-fiction réalisé par la classe de 5e A en 2016, dans le cadre d’un projet de vie de classe, encadré par Alexine Voisin, professeur principale. Les élèves ont étudié, analysé où leurs camarades allaient dans la cours de récréation selon leur niveau de classe. Les fictions ont été écrite, filmée et montée par les élèves.
Communiqué de Mgr Denis MOUTEL
Communiqué de Mgr Denis MOUTEL pour les célébrations d’entrée en Avent Samedi 28 et Dimanche 29 novembre 2020
Ce jeudi 26 novembre, le Premier ministre a annoncé l’autorisation de la reprise des célébrations publiques pour les cultes. Si la célébration est de nouveau possible pour ce premier dimanche de l’Avent qui nous prépare à la fête de Noël, c’est toutefois, pour l’instant, avec une jauge maximale de 30 personnes. Même si nous entendons la prudence de nos responsables politiques pour garantir la sécurité sanitaire dans notre pays, je regrette vivement, avec les évêques de France, le maintien de cette limitation incompréhensible de 30 personnes pour l’accès aux lieux de culte, quelle que soit leur taille.
Les catholiques avaient pourtant montré depuis le début de la pandémie leur responsabilité dans la mise en œuvre des gestes-barrières. Les propositions faites au gouvernement par l’ensemble des cultes auraient pu aider à l’adoption de mesures réalistes et équitables, plus respectueuses de la liberté fondamentale de l’exercice du culte. La concertation qui a eu lieu entre le gouvernement et les représentants des religions semble avoir bien peu compté dans les décisions prises.
Dès ce vendredi Mgr Eric de Moulin-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, va déposer un recours référé liberté auprès du Conseil d’Etat, s’appuyant sur le fait que cette jauge de 30 personnes est disproportionnée par rapport à la situation sanitaire actuelle au vu de la taille de nos églises. Par ailleurs, accompagné de quatre évêques, il rencontrera le Premier Ministre ce dimanche 29 novembre à 18h00. Nous espérons que cette nouvelle concertation débouchera sur des règles réalistes et applicables dès la semaine prochaine.
Dans notre diocèse, récemment encore, j’ai encouragé le dialogue et la modération et je continuerai à agir ainsi. Ensemble, nous sommes appelés à trouver les mots justes et les attitudes responsables, dans un esprit d’apaisement et d’unité. Nous voulons être solidaires de ceux qui traversent douloureusement l’épreuve de la pandémie et participer à l’effort collectif pour la santé de tous. En attendant de nouvelles normes, nous ferons le maximum pour respecter la jauge qui nous est imposée et nous veillerons à ce que les règles sanitaires soient strictement observées.
Je demande aux prêtres d’encourager les fidèles qui le peuvent à participer à l’Eucharistie au cours de la semaine. Je leur demande aussi, dans la mesure de ce qui est possible et raisonnable, d’augmenter le nombre des célébrations dominicales. Cependant, je ne peux pas demander aux prêtres et aux fidèles de procéder à des « inscriptions » ou à un « comptage » qui ne sont pas conformes à leur mission selon l’Evangile. Ayant la connaissance des règles édictées, les catholiques auront d’eux-mêmes la sagesse de discerner ce qui est le meilleur pour eux et pour leur communauté paroissiale. Ils vivront, le cas échéant, une autre forme de participation au mystère du Christ.
La catéchèse, les rencontres pastorales et réunions diverses pourront reprendre à partir du 15 décembre dans le respect des mesures barrières déjà édictées. Des propositions pour vivre les quatre dimanches de l’Avent sont disponibles sur le site internet du diocèse. Un certain nombre de célébrations retransmises depuis le début du confinement, dont celle de la chapelle Saint Yves, continueront de l’être pendant cette période transitoire. Que Dieu nous donne de vivre ce temps de l’Avent dans la confiance et l’espérance !
A Saint-Brieuc, le 27 novembre 2020 + Mgr Denis MOUTEL évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Concert de l’Avent
Dernière messe à Loudéac pour le père Benoît
Dernière minute - Epidémie Covid-19 Samedi 14 mars 2020 (21H00)
Dernière minute - Epidémie Covid-19 Samedi 14 mars 2020 (21H00)
Prenant connaissance, ce samedi soir, de l’intervention du Premier Ministre annonçant « la fermeture, à partir de minuit, de tous les lieux recevant du public, non indispensables à la vie du pays… les lieux de cultes resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportées », Mgr Denis Moutel demande que soient suspendues toutes les célébrations, à partir ce dimanche 15 mars inclus, le dimanche et en semaine, jusqu’à nouvel ordre.
Il invite les prêtres à célébrer la messe en privé à l’intention de toutes les personnes touchées par cette épidémie : malades, familles, soignants, responsables de la vie publique…
Les églises peuvent demeurer ouvertes pour la prière personnelle.
Les obsèques seront célébrées dans la plus stricte intimité familiale.
Il invite les diocésains à se tourner vers Dieu dans la prière en lisant l’évangile du 3e dimanche de carême – Jn 4, 5-42 « Donne-moi à boire » – et à s’unir à la neuvaine de prière à Notre-Dame de Toute Aide, déjà annoncée. Que, dans ces circonstances, notre soif de Dieu et notre esprit fraternel soient renforcés.
+ Hervé Le Vézouët Vicaire général
Dimanche 22 Novembre 2020 Solennité du Christ Roi de l’ Univers
Solennité du Christ Roi de l’ Univers
Chers frères et sœurs,
En ce 34 ème dimanche du temps ordinaire, l’Église célèbre la solennité du Christ Roi de l’univers. Cette année liturgique a été particulièrement marquée par la pandémie de covid-19, qui a frappé la planète entière. Nous avons vécu la Semaine sainte et la Pâques, de manière particulière, confinés dans nos maisons mais unis dans la prière. Beaucoup de personnes et de familles ont fait l’expérience de la solitude, de la maladie, et d’autres ont perdu des êtres chers.
Il y a plus trois semaines, nous avons débuté un autre confinement à cause de cette pandémie qui ne fait que perdurer. C’est dans ce contexte que nous fêtons Jésus-Christ comme Roi dont la manière de gouverner diffère de celle des hommes.
Malgré cette situation difficile, le prophète Ézéchiel nous invite à continuer à avoir confiance en Dieu car Il veille sur nous comme Il l’avait fait avec le peuple d’Israël durant son exil à Babylone. Le Seigneur est comme un berger plein d’amour et de tendresse pour son troupeau. Le Psaume 22(23) reprend le même message. Saint Paul dit aux corinthiens, qui ne croyaient pas à la résurrection, que la mort n’a pas le dernier mot. Par sa résurrection, Jésus-Christ règne sur toute la Création.
L’ Évangile du jour, c’est le texte de Mathieu qu’on appelle souvent le « Jugement Dernier ». Jésus ne voudrait nullement nous épouvanter au sujet des événements de la fin. Il nous invite plutôt au discernement, à l’attention vers l’autre. Ce qui compte devant Dieu ce sont de petits gestes d’humanité, de solidarité, de miséricorde et de charité. Dieu est présent dans nos frères et sœurs. Tout ce que nous faisons de bien aux femmes, aux hommes, aux jeunes, aux enfants et aux personnes âgées, c’est à Dieu que nous le faisons.
Que le Seigneur, qui est toujours avec nous, nous bénisse et nous protège dans ce temps difficile que traverse le monde. Qu’Il nous augmente notre foi et nous aide à penser surtout à ceux qui ont plus besoin d’attention et de soutien. Amen
En marche vers Noël

En marche vers Noël ;
Officiellement, depuis le 28 novembre, nous sommes en marche vers Noël…
Nos rues et maisons, les maisons de retraite… sont parées des couleurs de la fête. Les magasins les avaient précédées…
Tous, de toutes origines, de toutes religions même… nous célébrerons le 24 au soir et le 25 … la fête ! Tradition de Paix, de cadeaux, d’amitié ; Noël résume à lui seul l’aspiration à un monde plus beau, plus juste, rempli de joie, de paix, de fraternité… Mais quelle fête célébrons-nous ? Ce jour : les enfants seront mis au centre de nos réunions ! Par un vrai partage, certains feront place aux plus démunis ; pour d’autres, ce sera la fête de la consommation à tout prix !
Interroger les enfants qui nous entourent est éloquent. Combien évoquent spontanément la naissance de Jésus, comme événement historique à l’origine de cette fête . Célébrer Noël, nous donne l’opportunité de rappeler que cette naissance, nous concerne aujourd’hui ! Dieu vient rappeler à notre monde le message de Bethléem : message de Paix et de partage, bien décalé dans notre environnement trop souvent consumériste, individualiste, indifférent, parfois violent.
Le monde où Dieu nous rejoint n’est pas en fête. La pandémie, le réchauffement climatique, des migrants qui périssent en mer, le scandale de la pédo-criminalité dans l’Église etc… Rien ne sert pourtant que nous passions notre Avent à nous morfondre en lamentations, rien ne sert que nous rejetions sur autrui les maux qui nous assaillent. Rien ne sert non plus de nier notre responsabilité, de jouer les aveugles ou les naïfs…
C’est dans ce monde que Dieu désire venir habiter. Il compte sur nous ; ne disons-nous pas souvent « que ton règne vienne ! » Alors, que faisons-nous pour que demain soit meilleur, non pas les uns contre les autres, mais les uns pour les autres… Nous sommes tous frères, nous a rappelé le pape François !
Entendons Dieu nous dire : « Le monde dans lequel tu vis, c’est le tien… Il est aussi ce que tu en fais, … je te fais confiance, la preuve, je t’envoie mon Fils, qu’il t’accompagne pour le transformer… »
Le 24 au soir, nos églises réuniront des familles entières. C’est le moment pour nos communautés de témoigner de la joie d’accueillir Jésus, Emmanuel : Dieu est avec nous ! Sans cesse, il vient faire du neuf dans les cœurs qui s’ouvrent à son amour. Que chacun y fasse l’expérience d’être aimé personnellement par Dieu. Belle route vers Noël…
Père Yves POILVET
Equipe d’Animation Pastorale

L’ÉQUIPE D’ANIMATION PASTORALE
Prier ensemble autour de la Parole de Dieu en EAP. Nourrir sa foi.
- Pour la paroisse de Loudéac, Père Jean-Marie Kalombo - Abbé Théodore Kabutakapua - Abbé Jean-Jacques Mayamba - Mr Lionel Noury - Mme Fraçoise Le Hô - Mme Christine Courtin - Soeur Odile Demur - Mme Marie Laure Guégan.
Pour la paroisse de Merdrignac-Collinée,
Pour la paroisse de Mûr-Uzel,
Pour la paroisse de Plémet,
Pour la paroisse de Plouguenast,
Père Jean-Marie-Père Michel- Père Théodore - Marie-Agnès Rouxel - Marie-Jo Soulabaille - Alison Tillet - Arcade Mboubdi - Marc Rocaboy - Odile Fantino - Raymonde Roman.
Coordinatrice Catéchèse : Plouguenast Raymonde Roman.
COMPTE-RENDU EAP DU 16 FEVRIER 2023 :
Présents : Pères Jean-Marie et Michel, Arcade, Odile, Marc, Marie-Agnès, Marie-Jo, Raymonde Absents excusés : Père Théodore
Ordre du jour :
1. - Prière 2. - Retour sur la galette des rois 3. - Denier de l’Eglise 4. - Prévoir au sein de notre EAP une personne responsable par mission car nos décisions n’aboutissent pas toujours 5. - Carême & « Chemins d’espérance » : assemblée paroissiale 6. - Jubilé du Père Michel 7. - Confirmation 8. - Dépliant pour de nouvelles forces vives
Après la prière conduite par Père Michel et avoir présenté l’ordre du jour, Père Jean-Marie nous invite donc à aborder l’ordre du jour.
2. Galette des rois Les échos de cette soirée ont été positifs : des enfants et des jeunes étaient là et ils ont donné un coup de main très appréciable et apprécié de tous pour le service ! Merci à eux ! Les jeux ont permis aux gens de se parler, de se mélanger et de bouger : ceci aussi a été apprécié.
3. Denier de l’Église Les enveloppes vont être distribuées par la Poste début mars. Deux belles affiches sont attribuées à chaque relais et un kakémono roll-up à chaque paroisse pour l’opération « Denier de l’Église » pendant le carême. Ce kakémono, invitant chacun à participer à cette collecte de l’Église, sera visible dans l’église des différents relais, aux messes du Carême.
4. Nous avons décidé, entre nous, d’attribuer à chacun, au sein de notre groupe, une responsabilité définie pour que nos décisions soient suivies des faits. Nous avons listé les besoins dans la paroisse et avons établi ceci : Catéchèse : Raymonde Funérailles : Marc
Denier de l’Église : Marie-Jo
Liturgie et sacrements (baptêmes et mariages) & Accueil MPP : Odile
Convivialité et communication : Arcade et Marie-Agnès
Lien privilégié avec les correspondants de relais : Gausson : Marie-Agnès - Langast : Marie-Jo - Plémy : Raymonde - Plessala : Marc - Plouguenast : Odile - Nous souhaiterions avoir un lien privilégié avec les correspondants de relais car nous nous rendons compte que l’EAP pèche dans la communication.
5. Carême Pour le Chemin de croix du Carême, il serait bon qu’il soit fait une fois au moins dans chaque relais, le vendredi.
Plouguenast : messe le 26 février, chemin de croix le vendredi 3 mars Gausson : messe le 5 mars, chemin de croix le vendredi 10 mars Langast : messe le 12 mars, chemin de croix le vendredi 17 mars Plémy : messe le 19 mars, chemin de croix le vendredi 24 mars Plessala : messe le 26 mars, chemin de croix le vendredi 31 mars
« Chemins d’espérance » (lettre pastorale de notre évêque)
Père Jean-Marie propose une assemblée paroissiale pour rassembler toutes les forces vives de la paroisse en septembre-octobre.
6. Jubilé du Père Michel le 25 juin Messe à 10h30 suivie du vin d’honneur puis repas campagnard froid à la salle des fêtes de Plouguenast. Il sera nécessaire de s’inscrire d’avance à ce repas.
8. Confirmation de la zone de Loudéac à Plouguenast, le 7 mai 2023 Les rencontres de préparation sont prévues entre catéchistes et avec les parents.
9. Site internet Père Jean-Marie nous parle une fiche informative sur la proposition d’un nouveau site internet des paroisses, pensé au niveau du diocèse. A suivre !
10. Dépliant pour trouver de nouvelles forces vives Peu de réponses pour le moment ! Il est toujours possible d’offrir ses services. Nous fixons notre prochaine rencontre d’EAP au jeudi 16 mars 2023 à 20h à la MPP.
Et pour commencer l’année olympique !..
Et pour commencer l’année olympique !…
SAINTE GENEVIÈVE Patronne de Paris, de la ville et du diocèse de Nanterre, protectrice du Royaume de France et Patronne de la Gendarmerie. Fête le 3 Janvier. Tout au long de son histoire, la capitale a honoré, de multiples façons, depuis le 5e siècle, celle qui l’a protégée plusieurs fois. Livres, études, documents, concernant Ste Geneviève, abondent, mêlant, bien souvent, miracles, légendes et traditions. C’est dire son importance dans toute l’Île-de-France. La vie de Sainte Geneviève Les historiens s’accordent cependant sur l’essentiel. Née à Nanterre en 423, Geneviève a longtemps été personnifiée comme simple bergère, la légende la représentant accompagnée de moutons. La réalité est tout autre. Fille unique d’une famille appartenant à l’aristocratie gallo-romaine, ses parents, d’origine franque, étaient au contraire, de riches propriétaires terriens disposant de vastes domaines, aux alentours de Paris et de Meaux. À leur mort, elle hérita de leurs biens, ainsi que de la charge de magistrat municipal parisien de son père. Elle s’installa alors à Paris vers 440. Elle meurt vraisemblablement vers l’an 512.
Protectrice de la capitale
Vierge consacrée dès son adolescence, c’est, dans le monde qui l’entoure, qu’elle va mener un apostolat très actif. En 451, les Huns, avec Attila, menacent Paris. Geneviève persuade les Parisiens affolés que les Barbares n’attaqueront pas la ville et qu’il est inutile de fuir. En effet, Paris sera épargné. En l’an 461, ce sont les Francs qui viennent assiéger la capitale. Geneviève s’échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu’à Troyes. Plus tard, elle jouira de la confiance des rois francs et sera proche de Clovis et de son épouse Clotilde. Elle interviendra et intercédera pour les pauvres en maintes occasions. Sa renommée se continuera bien après sa disparition. Ainsi les Parisiens, au 12e siècle, porteront ses reliques en procession pour arrêter une importante épidémie liée à une intoxication par le seigle. Patronne de la Gendarmerie Nationale. Par décret du I8 mai 1962, signé par le Pape Jean XXIII, Sainte Geneviève est également la patronne de la Gendarmerie Nationale en remerciements et en hommage à tous ceux et celles chargés de la protection du peuple de France. Pour des raisons pratiques, les gendarmes ont coutume de célébrer sa fête chaque 26 novembre. Ainsi, la « montagne Ste Geneviève » (5e arrondissement), la rue du même nom, (quartier latin), une église -devenue après la révolution, le Panthéon, une place Ste Geneviève, une autre église dédiée – St-Étienne-du Mont-, sa statue sur le pont de la Tournelle, on n’en finirait pas de parcourir le Paris historique portant la marque de la sainte… En cette année olympique, nous pouvons aussi invoquer Ste Geneviève. Que la capitale, ses habitants, visiteurs, sportifs, athlètes de tous les pays venus en nombre, sans oublier tous les personnels attachés à la réussite de cette manifestation soient sous sa protection.
Michel Hinault - Sources multiples
Fête de la Présentation du Seigneur, Fête de la Vie Consacrée.
Vendredi 2 février.
Sanctuaire marial diocésain Notre Dame de Toute-Aide.
Fête de la Présentation du Seigneur, Fête de la Vie Consacrée.
- messe à 11h30 suivi d’un verre de l’amitié, pique nique sur place pour ceux qui le souhaitent.
Heureuse Année
Heureuse Année 2023

Chers frères et sœurs,
Le mois de janvier correspond au début de l’année civile. Nous sommes en hiver, il fait un peu plus froid cette année. Malgré le froid qui est dehors, nos vies et nos relations avec Dieu et avec les autres doivent être réchauffées par les grâces de l’accueil du Fils de Dieu dont nous avons célébré la venue dans le temps de Noël. Jésus-Christ est le Chemin que Mgr Denis Moutel nous invite à suivre tout au long de cette année dans sa Lettre pastorale « Chemins d’espérance », en nous engageant, avec la grâce de Dieu, dans des chemins concrets que nous allons identifier.
L’année 2022 a été marquée par des conflits et des guerres qui continuent à générer la mort, la souffrance et la misère. Il faudrait aussi ajouter toutes les conséquences catastrophiques sur le plan socio-économique.
Voilà pourquoi nous souhaitons que cette nouvelle année soit une année de la paix. La paix demeure l’espérance de tous. En effet, le 1er janvier est la Journée mondiale de la paix. Cette paix, nous la recherchons en toute chose, depuis notre quotidien avec la paix dans nos couples, nos familles, nos communautés, nos lieux d’engagements (…), jusqu’à la paix à une échelle beaucoup plus large : paix dans le monde, dans nos pays, paix sociale. Nous sommes tous invités à œuvrer pour la paix.
L’année 2023 commence aussi par la solennité de Marie, Mère de Dieu. Et nous pouvons, chacun de nous, compter sur Marie pour nous guider vers cette paix que nous réclamons. Que le Seigneur Jésus-Christ, Prince de la Paix, bénisse et protège toute l’humanité au cours de cette année nouvelle.
Bonne et heureuse année à tous.
Père Jean-Marie KALOMBO
Ils sont si peu nombreux, et le Pape vient les voir !
Ils sont si peu nombreux,
et le Pape vient les voir !

Le Pape François est arrivé le 1er septembre dernier à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie (3,3 millions d’habitants) pour un voyage apostolique de quatre jours. Modestement implanté au 8e siècle, le christianisme n’y a été toléré que jusqu’à la fin de la dynastie de Gengis Khan, avant de s’étioler jusqu’à la chute du bloc de l’Est. En 1992, les relations ont été rétablies avec le Saint-Siège.<
Dans un pays majoritairement bouddhiste, enclavé entre la Chine et la Russie, le Pape rencontre les quelque 1400 catholiques mongols. Environ une quarantaine de religieux (ses), une trentaine de prêtres (dont deux originaires du pays). Le Pape les a mis en garde contre le risque d’épuisement ; cependant, La petitesse n’est pas un problème, mais un atout. Dieu aime accomplir de grandes choses à travers la petitesse !
Les premiers missionnaires se sont occupés d’orphelins, de malades, de personnes handicapées : le catholicisme se développe en adoptant, explique François, le style de service que Jésus nous a enseigné…par pur amour pour le prochain. Et là, pas question de se servir des œuvres sociales dans un esprit de conquête : Les chrétiens reconnaissent ceux qui sont dans le besoin et font tout leur possible pour soulager leurs souffrances, parce qu’ils y voient Jésus, le Fils de Dieu, et en lui la dignité de chaque personne…
Cette jeune Église reste confrontée à des difficultés liées à la culture ambiante : ce voyage amènera-t-il un nouveau regard porté sur elle par le reste de la population ? Il est l’aboutissement d’un dialogue entre catholiques et bouddhistes depuis bientôt 40 ans, le dialogue interreligieux est à poursuivre.
À la fin de la messe dominicale célébrée en présence de 2000 personnes, où se sont glissés des catholiques chinois, le Pape leur a demandé d’être de bons chrétiens et de bons citoyens. Soutenant cette petite communauté lointaine mais fidèle, je vous encourage à poursuivre sur cette voie féconde et bénéfique pour le bien-aimé peuple mongol. Mais aurais-je oublié de mentionner les évêques du lieu ? Mongolie et Corée du Sud sont regroupées au sein de la même nonciature apostolique. Le Pape était accompagné par le Cardinal G. Marengo : préfet apostolique d’Oulan-Bator, seul évêque dans le pays et promu plus jeune cardinal de l’Église catholique. Interrogé à Rome sur les communautés éloignées du Vatican, il avait dit : Elles font la saveur de l’Église catholique ! Une saveur dont le Pape a voulu profiter et qu’il a emportée à Rome le lundi 4 septembre… (SOURCE : journal La Croix des 1, 4 et 5 septembre).
Dans l’écho de ce voyage, je vois une sorte de mise en pratique par le Pape François lui-même du Message qu’il nous adresse pour la Journée de la Mission Universelle le 22 octobre 2023 : il nous interpelle fortement sur ce qu’est la Mission, parmi les Nations et chez nous.
Père Robert JOSSE
Journée nationale du Secours Catholique - 15 novembre 2020
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37 bis rue Coquelin – 22000 Saint-Brieuc cotesdarmor chez secours-catholique.org - Tél. : 02 96 33 40 73 – http://cotesdarmor.secours-catholique.org
Lettre aux curés et aux paroissiens du Diocèse des Côtes d’Armor Journée nationale du Secours Catholique - 15 novembre 2020 Appel aux dons et aux bonnes volontés dans les communautés chrétiennes
Cher père, chers paroissiens,
Le Secours Catholique des Côtes d’Amor a besoin de vous ! Le 15 novembre prochain est le jour de la Collecte nationale du Secours Catholique. C’est notre volonté de Fraternité qui est concrètement interpellée en cette année si particulière avec la pandémie. La quête impérée dans les paroisses ne pourra pas avoir lieu du fait de l’arrêt des messes. Cette situation est très préoccupante pour le Secours Catholique alors que nous faisons face à une augmentation de personnes qui viennent à nous pour solliciter notre soutien.
En clair, pour répondre à sa mission, le Secours Catholique a besoin :
- - de dons financiers. Les ressources du Secours Catholique proviennent à plus de 80% des dons ; c’est dire l’importance de la collecte de ce jour. Pour pallier à la quête en paroisse, il est possible de faire un don en ligne sur Internet (https://don.secours-catholique.org/) ou par chèque en envoyant votre contribution au Secours Catholique Délégation Côtes d’Amor (37bis rue Coquelin 22000 Saint-Brieuc). Dans certaines églises et paroisses, vous pouvez aussi trouver des enveloppes à disposition. Ces dons permettent de recevoir un reçu fiscal.
- de bénévoles. N’hésitez pas à contacter les personnes déjà engagées que vous connaissez ou appelez la Délégation à Saint-Brieuc. Toutes les compétences sont bienvenues.
- Aussi nous vous demandons votre aide pour relayer par tous les moyens dont vous disposez dans cette période, cette information auprès des paroissiens, vos amis, vos proches, vos partenaires, etc. Nous avons besoin de vous !
« Le cri silencieux des nombreux pauvres doit trouver le peuple de Dieu en première ligne, toujours et partout, afin de leur donner une voix, de les défendre et de se solidariser avec eux devant tant d’hypocrisie et devant tant de promesses non tenues, pour les inviter à participer à la vie de la communauté. », c’est l’invitation du Pape François en cette Journée Mondiale des Pauvres, qui correspond une fois encore avec le 3e dimanche de novembre, rendez-vous annuel de l’Eglise de France, pour la Collecte nationale du Secours Catholique Caritas France. Ce service d’Eglise est bien connu des chrétiens par son engagement en faveur des personnes touchées par la précarité, la fragilité et la pauvreté.
En 2019, plus de 600 bénévoles des Côtes d’Armor, organisés en 32 équipes, ont rencontré plus de 2 500 personnes ou familles en situation de pauvreté. Pour chaque situation, les bénévoles du Secours Catholique, en lien avec les travailleurs sociaux et les autres associations de solidarité, cherchent à apporter la réponse la plus juste et la plus adaptée ; il peut s’agir d’aides alimentaires et financières directes, de soutien alimentaire (opération spéciale « chèques services » mise en place au début du confinement), de l’accès à des boutiques de vêtements, d’accompagnement scolaire, accueil des migrants, d’actions collectives : groupes de convivialité, séjours, partenariat avec la Caritas du Sénégal…
Le journal Le Monde titrait le 6 octobre dernier : « la crise sanitaire a fait basculer un million de françaises et de français dans la précarité. Ils sont étudiants, intérimaires, artisans, autoentrepreneurs … selon les associations caritatives, une nouvelle population a basculé dans la précarité depuis le début de la pandémie ». Déplacements difficiles, emplois précaires détruits, isolement accentué, familles confinées en détresse, diminution des ressources des ménages, le contexte a donc aggravé bien des situations personnelles et familiales et rendu encore plus difficile d’assumer les charges du logement, du véhicule etc. Dans notre département, au moins 10 500 ménages ont touché le RSA en septembre 2020. En fin d’année dernière 2019, ils étaient 9 700, soit 800 ménages supplémentaires en neuf mois. Les équipes de bénévoles du Secours Catholique, soutenues et animées par leur Délégation, sont sur tous les fronts, avec un chômage qui explose et des situations sociales inédites. Elles cherchent des solutions, inventent, et se battent sur le terrain.
Les bénévoles du Secours Catholique veulent relayer l’appel du pape pour la Journée mondiale des Pauvres 2020 « Tends ta main au pauvre. Ces mots résonnent encore aujourd’hui, avec tout leur poids de signification, pour nous aider, nous aussi, à concentrer notre regard sur l’essentiel et à surmonter les barrières de l’indifférence. »
Merci de votre aide, de votre engagement et votre générosité.
Fraternellement,
Cécile PAILLOT Vice-Présidente départementale
La solennité de tous les saints
La solennité de tous les saints
Chers frères et sœurs, chers amis,
Aujourd’hui, nous célébrons la solennité de tous les saints. Il s’agit d’une multitude d’hommes et des femmes qui ont fait la volonté de Dieu et qui ont été ces témoins dans leur vie.
Nous avons peut-être du mal à faire de jour, une fête joyeuse. En effet, toutes ces visites aux cimetières réveillent en nous de douloureux souvenirs. En ce jour, beaucoup se sont mis en route vers la terre de leur famille pour se souvenir de ceux qui nous ont précédés. Toutes ces fleurs que nous avons déposées sur les tombes de nos défunts veulent témoigner de l’affection que nous leur portons.
Cependant, cette journée est bien plus que celle du souvenir. C’est surtout la fête de l’avenir. La sainteté c’est en effet l’avenir proposé par Dieu à tous les hommes et à toutes les femmes. Nous sommes tous appelés à devenir des saints.
Le problème c’est que, trop souvent, nous parlons bien mal de la sainteté ; nous nous en faisons une fausse image. Nous imaginons les saints comme des êtres lointains, bien au-dessus de nous, qui ont accompli des performances extraordinaires à coups de renoncements et de sacrifices exceptionnels.
Les lectures de ce jour nous indiquent les chemins qui conduisent à la sainteté.
Le texte de l’Apocalypse nous rappelle que le chemin le plus direct pour la sainteté, c’est le martyre : le témoignage de la Foi. Le saint, c’est celui qui a donné sa vie dans sa foi en la résurrection. Ce livre nous parle de beaucoup d’hommes et de femmes qui vivent dans la demeure éternelle de Dieu avoir été ses témoins sur la terre.
L’évangile nous présente la voie du vrai bonheur et de la vie éternelle : les béatitudes. Pour y parvenir, nous sommes invités à combattre la violence, la vengeance, la haine, le ressentiment, le désir de pouvoir, les injustices et la guerre.
Les saints selon Saint dans la deuxième lecture, ce sont ceux qui vivent dans l’amour. C’est l’amour des parents qui donnent tout à leurs enfants. C’est l’amour des époux qui se donnent l’un à l’autre. C’est l’amour que nous devrions avoir pour les pauvres et ceux souffrent. C’est l’amour qui nous lie à nos frères et sœurs chaque fois que nous les faisons passer avant notre égoïsme et notre orgueil.
En union avec la foule immense de tous les saints du ciel, les chrétiens du monde entier et tous les hommes et femmes de bonne volonté, offrons le monde entier au Seigneur et prions pour la paix. .
Frères et sœurs, demandons à notre Dieu pour qu’Il nous donne force et courage pour faire de notre vie une marche vers lui, vers ce Royaume qu’il a préparé pour tous ceux et celles qui acceptent de le suivre. Amen
Homélie de la Toussaint (Père Jean Marie Kalombo)
La communion des Saints

La communion des saints
À propos de la Toussaint
Le dimanche 10 octobre dernier, une petite trentaine de veufs et veuves était réunie à Querrien pour un temps de partage, de réflexion et de prière. Ceux-ci m’avaient demandé de leur parler du veuvage. J’ai leur ai avoué que j’en étais bien incapable. J’ai échangé ce sujet pour un autre, la communion des saints. Ils m’ont dit que cela leur avait été profitable.
Dans cette expression, le mot communion ne veut pas dire l’hostie. La communion, c’est le partage d’une réalité qui nous est commune. On dira par exemple : être en communion, faire communion.
Les premiers chrétiens se disaient en communion parce qu’ils partageaient la même vie dans l’Esprit Saint. Ils partageaient la même Parole de Dieu, les mêmes sacrements dont la même eucharistie. Puis des choses, ils sont passés aux personnes. Les chrétiens sont en communion les uns avec les autres par le partage des réalités saintes. Celles-ci nourrissent entre eux comme une solidarité.
C’est ainsi que les premiers chrétiens s’appelaient entre eux « les saints ».
Au Ve siècle l’expression de la communion des saints est entrée dans le Credo pour désigner l’Église.« Je crois en l’Église, à la communion des saints. »
L’Église en qui nous croyons, est bien plus vaste que la seule Église de la terre. Elle unit dans une même communion, les chrétiens en marche vers la vie éternelle, nos défunts qui se préparent à la rencontre totale avec Dieu, nos défunts parvenus à la communion totale avec Dieu. Ce sont là, non pas trois Églises mais trois manières distinctes d’être disciples. Autrefois on aurait parlé de la terre, du purgatoire et du paradis. Entre ces trois catégories de disciples, il y a un tissu de relations, une vraie solidarité qui se forme entre les vivants et ceux qui sont décédés. Il se fait comme un échange d’amour entre eux et nous. Comment se traduit-il ?
• Ceux qui sont dans la communion totale avec Dieu le prient pour ceux qui sont encore en chemin. Vous connaissez la phrase de Thérèse de Lisieux : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. »
• Ceux qui marchent vers le ciel, les pèlerins de cette terre, présentent à Dieu leur prière pour les vivants et les morts, pour soutenir les premiers dans leur marche à la suite du Christ, pour accompagner les seconds dans la transfiguration purificatrice qu’est la rencontre face à face de Dieu.
• De manière paradoxale, mais très juste, nous pouvons aussi nous confier à la prière de ceux que nous avons aimés, nos défunts, pour qu’ils intercèdent auprès de Dieu pour nous qui sommes toujours en chemin et qui parfois peinons.
La fête de la Toussaint et celle de nos défunts expriment cette solidarité que la victoire de Jésus sur la mort crée entre tous ses disciples.
Abbé Gérard NICOLE
La Fête Dieu
- La Fête-Dieu
Cette fête de l’Église Catholique, appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du

Christ », a été instituée au Moyen Âge pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. C’est le pape Urbain IV, en 1264, qui rendit la fête du Saint Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est devenue une fête très populaire, très célèbre en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée Fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.
C’est une fête qui honore et affirme la présence réelle de Jésus-Christ dans le pain et le vin consacrés par le prêtre pendant la messe, mais c’est aussi un appel pour nous tous, chrétiens, à approfondir le sens de la présence de Jésus le Christ ressuscité et vivant parmi nous par son Esprit dans le sacrement de l’Eucharistie. Attention à ne pas confondre présence symbolique et présence réelle, car les chrétiens catholiques croient vraiment à la présence réelle de Dieu dans l’hostie consacrée.
Quand nous participons à l’Eucharistie, nous ne faisons pas simplement un acte de dévotion envers Dieu, ni simplement un geste de fraternité les uns envers les autres. L’acte de foi que nous faisons, est véritablement un acte qui peut changer quelque chose dans le monde, car il peut changer notre cœur, il peut changer notre regard sur les autres, et en particulier les plus pauvres, les plus démunis, les plus souffrants. Quand nous participons à l’acte eucharistique, nous faisons quelque chose qui peut faire bouger la manière de comprendre les misères des hommes et d’y répondre, à condition de laisser nos cœurs prendre la mesure de ce que nous recevons. Venir célébrer l’Eucharistie, c’est poser un acte qui devrait changer le monde, si notre cœur changeait à la mesure de l’amour que nous recevons. L’Eucharistie doit être en ce monde, le premier signe de la charité et d’espérance. Elle doit être en ce monde, la première source de l’amour dont nous vivons.
Nous pouvons nous inspirer de la prière du Mouvement Eucharistique des Jeunes, le MEJ, qui encourage les jeunes à mettre leur vie au service du Christ, de l’Église et du monde : « Apprends-nous, Seigneur, à te servir tous les jours, à redire ton oui en chacun de nos actes…Fais de nous des témoins devant tous, de ce que nous avons vu et entendu, de ce que nous croyons et vivons, pour que tout homme, avec nous, reconnaisse en Toi, l’unique Seigneur. »
Michel Blanchard diacre
La nouvelle année pastorale 2020-2021
Chers frères et sœurs,

« Que Dieu nous prenne en grâce et qu’il nous bénisse et nous protège ! » (Psaume 66) Le mois de septembre coïncide toujours avec le début des activités pastorales. Il s’agit d’un nouveau départ et d’un nouvel élan pour les pasteurs et pour les fidèles. La vie de notre Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier, en général, et celle de notre zone pastorale, en particulier, reprennent leur cours.
Une année pastorale n’est pas une année liturgique. Celle-ci commence entre fin novembre et début décembre de chaque année, avec le 1er dimanche de l’Avent. Elle se termine un an plus tard. Nous observons tous également que l’année pastorale ne correspond pas, non plus, à l’année civile qui dure 12 mois et commence au mois de janvier. Qu’est-ce que donc une « année pastorale » ? Pour mieux l’appréhender, intéressons-nous au qualificatif « pastorale » qui se réfère à l’image biblique du « pasteur » (cf. Ez 34, 11-16 ; Lc 15, 4 ; Jn 10, 11-18). Dans l’Ancien Testament, l’image du berger a été attribuée à Dieu lui-même, pour exprimer les soins dont il couvrait son peuple (cf. Ps 23), au futur Messie également (cf. Ps 78), ainsi qu’aux chefs du peuple élu (cf. Jr 23). Dans le Nouveau Testament, Jésus qui concentre en lui toutes ces prérogatives, décline son identité et sa mission à travers l’image du berger, ainsi qu’on le voit au chapitre 10 de l’Évangile de saint Jean. Ainsi la « pastorale » consiste à nourrir et à approfondir la foi, l’espérance et la charité des fidèles du Christ, mais aussi à dialoguer avec les non croyants et la communauté humaine dans son ensemble. Elle se réalise à travers des célébrations liturgiques, des moments d’animation de la vie communautaire, l’accompagnement personnel, la catéchèse des enfants, des ados et des adultes, les cours de préparation au mariage, l’assistance spirituelle des personnes âgées, la présence au milieu des hommes (…). La vie de notre communauté pastorale reprend son cours normal nonobstant toutes les mesures sanitaires qui nous invitent à être plus prudents et constants dans notre nouvelle façon de vivre. Tout au long de cette nouvelle année pastorale, toutes nos activités catéchétiques et liturgiques vont s’inscrire dans la perspective d’une reprise effective de la vie avec plus d’espérance, de foi en Jésus-Christ, qui nous accompagne et qui nous protège. Bonne reprise et bonne année pastorale à tous.
Père Jean-Marie KALOMBO
La rentrée pastorale 2021-2022
La rentrée pastorale 2021-2022

Après deux mois de vacances, nous allons bientôt commencer les activités scolaires ou professionnelles, c’est aussi la rentrée pastorale pour l’année 2021-2022. Le temps de vacances que nous venons de passer, malgré le contexte de la crise sanitaire, a été sans doute très enrichissant : retrouvailles en famille, rencontres, échanges, découvertes, visites, pèlerinages.
Par ailleurs, beaucoup de pays ont connu des catastrophes naturelles et des perturbations qui ont causé des drames humains et des désastres pour la nature : incendies, inondations, tremblement de terre… Face à ce tableau sombre, il aurait été très facile de tomber dans le désespoir et le fatalisme. Cependant, nous voulons reprendre nos activités pastorales, tous portés par la même foi et la même espérance.
Au cours de cette année, nous allons suivre tous les programmes prévus : la catéchèse, la préparation au baptême, au mariage… Nous aurons aussi la possibilité de rencontrer tous ceux qui sont engagés dans les différents secteurs de la vie de notre communauté. Une attention particulière sera dédiée à tous ceux qui vivent dans la solitude, aux malades et aux personnes âgées. Nous saisissons cette occasion pour remercier grandement toutes les forces vives de notre communauté qui continuent de se mettre au service des autres.
Comme baptisés, consacrés ou ordonnés, et surtout comme famille des enfants de Dieu, nous avons une seule mission : annoncer la Bonne Nouvelle.
Que cette nouvelle année soit une réussite pour chacun de vous, qu’elle vous apporte la sérénité et la paix dont vos cœurs ont besoin. Que le Seigneur vous bénisse et vous protège.
Bonne rentrée pastorale à tous. Père Jean-Marie KALOMBO
La Sainteté, et alors……
La Sainteté, et alors…

Ce mois de novembre s’ouvre par la double célébration de la Toussaint et la Commémoration des Fidèles Défunts et il culmine dans la Solennité du Christ Roi de l’Univers qui marque la fin de l’année liturgique.
La fête de la Toussaint nous rappelle que la sainteté est à notre portée (Lv 19, 2). Les saints ne sont pas des extra-terrestres surdoués de la morale, de l’ascèse et de l’austérité. Pour devenir saint, il suffit de répondre pleinement à l’amour de Dieu en vivant l’Évangile. C’est-à-dire en aimant, à notre tour, les autres comme le Christ nous a aimés (Jn 13,34 ; Mt 5, 1-12). En ce sens, les saints sont réellement des modèles pour les chrétiens.
Les saints n’ont pas abandonné la solidarité humaine. « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre » affirmait Thérèse de Lisieux. C’est pourquoi, nous devons considérer comme un très grand mal pour notre société contemporaine, le développement du matérialisme, de l’individualisme, du moi-je qui prime et d’une culture de la consommation qui met la satisfaction du désir immédiat et individuel au-dessus de tout, et qui réduit l’homme à un objet dont on peut se débarrasser lorsqu’il nous semble inutile. Nous devons aussi nous élever contre tout ce qui détruit l’Homme : comment ne pas penser aujourd’hui à ces projets de lois qui, de fait, nient la dignité de la personne humaine, de sa conception à sa mort naturelle, en réduisant l’Homme à l’état d’individu, d’une espèce, abandonné à son propre sort (Pape François, La joie de l’Évangile, ch. 2 du 24/11/2013). Enfin, nous devons, comme chrétiens, nous interroger sur notre manière de vivre notre vie sociale, mais aussi ecclésiale et paroissiale : Vivons-nous ‘en communion et en solidarité’ ou plutôt en consuméristes ? (Par ex. en aimant la paroisse lorsqu’elle ressemble à ce qu’on en attend et en la considérant comme une société de service ?). Et comment prenons-nous notre part pour œuvrer à la communion ?
Ce peut être simplement par la prière, mais aussi en souriant à ses voisins, en nous intéressant aux autres, en manifestant une attention plus grande à ceux qui sont seuls, ou encore, en nous engageant dans le service évangélique des malades, dans la pastorale des familles en deuil, dans l’accompagnement des fiancés, des parents et des jeunes qui demandent les sacrements, dans l’éveil à la foi, dans la liturgie, etc.
Bonne fête de la Toussaint à tous et chacun. Père Jean-Jacques MAYAMBA
Le « Notre Père »
Changement :
« ne nous soumet pas à la tentation », est remplacé par « ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Explications :
Dieu ne nous soumet pas à la tentation, pour : « nous jauger, nous tester, nous mettre à l’épreuve, tester notre foi… », la tentation a toujours été présente, de tous temps, sous différentes formes, et à peut-être grandie ou est plus accessible en à notre époque, avec les facilités qu’offrent les nouveaux moyens de communication ou le progrès… Donc, Dieu, ne nous laisse pas entrer en tentation, car comme expliqué ci-dessus, il est peut-être plus aisé ou rapide d’être exposé à la tentation.
Toutefois, nous connaissons les enseignements de Notre Seigneur, donc, là, peu importe l’époque, nous avons tous en nous une base essentielle concernant notre conduite quotidienne. Nous savons dans notre propre intérieur, distinguer le bien du mal, et adapter notre conduite. Il est vrai aussi, que sur certaines questions nouvelles, parfois la réflexion, et la prise de décision ou de position peut-être longue et difficile ; peut même aller, jusqu’à changer suite à l’apport de nouveaux éléments concernant la question, où l’influence d’échanges avec d’autres personnes… Donc, par la grâce de ce changement de formulation, le Divin n’est point écarté de nous, mais est bien là pour nous aider à ne pas « entrer en tentation ».
Notre Père
Notre Père qui est aux cieux,
Que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, Mais délivre nous du mal.
Amen
Bien sûr, chacun d’entre nous peut avoir d’autres explications ou interprétations. Donc n’hésitez pas à nous partager celles qui vous sont propres. Cela sera une grande joie et une aide pour nous tous. Merci à vous si vous avez lu ce petit article, et par avance, merci à vous si vous nous apportez d’autres explications, ou interprétations…
le mois du Rosaire
Le mois d’octobre, mois du Rosaire

Le Rosaire tire son nom du latin « rosarium », qui signifie guirlande de roses. Au Moyen Âge, il était d’usage de couronner de roses les statues de la Vierge, chaque rose symbolisant une prière.
À chacune de ses six apparitions, à Fatima, la Vierge Marie a formulé cette demande : « Récitez le chapelet tous les jours. » Celle qui se nomme elle-même Notre-Dame du Rosaire, désigne cette dévotion comme un outil très puissant contre tous les maux, y compris temporels. Le 13 juillet 1917, elle dit à Lucie : « Je veux que l’on continue à réciter le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre. » Le 26 décembre 1957, Soeur Lucie confiait : « Il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun d’entre nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien de la vie des nations, il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. »
La puissance du Rosaire est attestée depuis longtemps pour obtenir la paix. La plus célèbre des victoires qui lui soit attribuée est celle de Lépante, le 7 octobre 1571, devenue justement la fête du Saint-Rosaire. Le pape Pie V, alerté par l’expansion de l’islam, fit distribuer un chapelet à chaque soldat. Le pape jeûnait et faisait réciter le chapelet à toute la chrétienté.
Dès ses origines, le Rosaire a été présenté comme une arme de combat. La Vierge Marie révèle la prière du Rosaire en 1214 à saint Dominique. Celui-ci découragé de dépenser tant d’efforts en vain dans sa prédication, la Vierge Marie lui dit. : « Sachez que, quand Dieu voulut renouveler le monde, Il envoya d’abord la pluie de la Salutation angélique, et c’est ainsi que le monde fut racheté. Exhortez donc les hommes, dans vos sermons, à réciter mon psautier et vous en recueillerez de grands fruits pour les âmes ».
Le chapelet, loin d’être une dévotion du passé, peu adaptée aux besoins spirituels du temps, est plus actuel que jamais. En 2002, saint Jean-Paul II écrit dans sa Lettre apostolique que le Rosaire conduit au cœur même de la vie chrétienne, et offre une occasion spirituelle et pédagogique ordinaire mais féconde pour la nouvelle évangélisation. Mère Teresa demandait aussi à ses Soeurs de ne jamais aller dans les bidonvilles avant d’avoir « tout d’abord récité les louanges de Marie ». Elle leur disait : « Accrochez-vous au chapelet comme la plante grimpante s’accroche à l’arbre, car sans Notre-Dame, nous ne pouvons pas tenir ».
En ce mois du Rosaire, réunissons-nous dans nos maisons, nos chapelles, nos églises pour prier Marie pour l’Église, notre diocèse, nos paroisses, pour la paix dans le monde.
P. Yves POILVET
Le Puissant fit pour Marie des merveilles
Le Puissant fit pour Marie des merveilles
Le quatrième Mystère Glorieux nous parle de l’Assomption de la Vierge Marie. L’Assomption de la Vierge Marie

est une de ces grandes merveilles que fit le Seigneur pour notre humanité, en préambule de ce qu’elle sera définitivement. Cette fête n’a pas de fondement dans les Écritures, nous ne savons rien des circonstances de la mort de la Vierge Marie, une tradition la situe à Jérusalem et une autre à Éphèse. Cela étant, nous contemplons en Marie en vérité, les merveilles de Dieu.
Elle est comblée de grâces et l’Église que nous constituons voit en elle, le modèle de la foi. Elle est la servante du Seigneur qui accepte de contribuer de manière incomparable au dessein de Dieu. Par l’Assomption, Marie est élevée à la gloire divine et partage avec son corps humain glorieux, la victoire de son Fils, Jésus le Christ.
Par le chant du Magnificat à la visitation, Marie contemplait déjà les merveilles de Dieu dans sa vie personnelle et dans la vie du peuple dont elle est issue.
En somme, nous inscrire à l’école de Marie, revient à apprendre à contempler les merveilles de Dieu dans nos vies et dans la vie des hommes et femmes de chaque époque. C’est rendre grâce pour la fécondité des personnes qui sèment des grains d’évangile jusqu’à leur éclosion en abondants fruits. Et il y en a. Nous sommes invités à en devenir. Certes, notre vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille ! Marie elle-même n’a-t-elle pas traversé des moments difficiles, notamment par la Passion de son Fils Jésus ? Sa foi en l’accomplissement des merveilles divines, est restée intacte. Elle a gardé en mémoire cette parole de l’archange Gabriel : « rien n’est impossible à Dieu ! » Cette graine d’évangile a sans doute contribué à la solidité de sa foi.
Avec Marie, que nos vies soient dynamisées par Celui qui continue à faire des merveilles. L’Assomption de la Vierge Marie en constitue une.
Au cours de ce mois de mai qui est dédié à Marie, mère de Jésus et notre mère, implorons son intercession pour la paix dans nos familles et dans le monde.
Père Jean-Marie KALOMBO
Les saints de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses
Sainte Jeanne Jugan,
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres 1792-1879
Jeanne naît à Cancale, en pleine Révolution. Terre-neuvas comme la plupart des hommes de son pays, son père est à la grande pêche en ce 25 octobre 1792.
Quatre ans plus tard, son père disparaît en mer, laissant Marie Horel ; sa femme et ses cinq enfants ; dans la pauvreté. Cette expérience de la pauvreté a marqué la petite Jeanne ; et peut-être aussi cette quête spontanée, amicale, visage cancalais de l’entraide. Vers 1806, avec la mort de son frère aîné, disparu en mer lui-aussi à l’âge de 18 ans, pour aider le foyer familial, Jeanne commence à travailler comme aide-cuisinière à La Mettrie aux Chouëts située à St-Coulomb, 5 km de Cancale.
À Cancale, une mission eut lieu en 1816, animée par une bonne vingtaine de prêtres ; elle dura trois semaines ; Jeanne en suivit les exercices, sermons et assemblées de prière. Elle avait choisi de vivre dans le célibat. Dieu l’appelait à son servie. À cette occasion, elle dit à sa mère : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ». En attendant que l’appel se fasse plus clair, Jeanne, âgée de 25 ans, quitte Cancale. Le départ semble avoir été douloureux, de part et d’autre… Arrivant à St-Servan, elle s’engage à l’hôpital du Rosais ; "Hôpital civil et de la Marine", tenu par un petit groupe de Sœurs de la Sagesse et une vingtaine de personnes laïques.
Au cours de l’hiver 1839, Jeanne est prise de compassion à la vue d’une vieille femme aveugle, infirme et abandonnée. Elle la prend sur ses épaules et monte l’étroit escalier de bois qui mène à la « mansarde » où se trouve le petit appartement qu’elle loue avec deux autres compagnes : Françoise Aubert, âgée de 72 ans, et Virginie Trédaniel, une jeune orpheline de 17 ans. Arrivée chez elle, Jeanne dépose son trésor dans son lit, tandis qu’elle-même ira dormir au grenier.
Anne Chauvin, cette première personne âgée ne restera pas longtemps seule, rapidement elle sera accompagnée par une seconde, puis une troisième… En offrant son lit, Jeanne se dépouille du peu de choses qu’elle possède. Qu’importe ce qu’elle mangera demain, c’est aujourd’hui que l’humanité a faim. Jeanne ne peut pas se contenter de regarder, elle doit secourir, nourrir, apaiser… La nouvelle se passe de bouche à oreille et tout s’enchaîne : en 1843, elles sont quarante vieilles femmes. Ainsi naquit la Congrégation des Petites Soeurs des Pauvres. Des jeunes filles se joignent à elle et lui apportent leur aide. Aujourd’hui, les Petites Soeurs des Pauvres sont des milliers, disséminées en France, en Angleterre, en Belgique, en Ecosse, en Espagne, en Irlande, aux États-Unis, en Algérie, en Italie et à Malte. Le nom de Jeanne Jugan est mentionné dans le calendrier des saints : le 3 octobre 1982, elle est béatifiée par le pape Jean Paul II, puis proclamée Sainte par le pape Benoît XVI, le 11 octobre 2009. Elle est fêtée le 30 août.
https:// petitessoeursdespauvres.org/
Les saints de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses
Sainte Jeanne Jugan,
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres 1792-1879

Jeanne naît à Cancale, en pleine Révolution. Terre-neuvas comme la plupart des hommes de son pays, son père est à la grande pêche en ce 25 octobre 1792.
Quatre ans plus tard, son père disparaît en mer, laissant Marie Horel ; sa femme et ses cinq enfants ; dans la pauvreté. Cette expérience de la pauvreté a marqué la petite Jeanne ; et peut-être aussi cette quête spontanée, amicale, visage cancalais de l’entraide. Vers 1806, avec la mort de son frère aîné, disparu en mer lui-aussi à l’âge de 18 ans, pour aider le foyer familial, Jeanne commence à travailler comme aide-cuisinière à La Mettrie aux Chouëts située à St-Coulomb, 5 km de Cancale.
À Cancale, une mission eut lieu en 1816, animée par une bonne vingtaine de prêtres ; elle dura trois semaines ; Jeanne en suivit les exercices, sermons et assemblées de prière. Elle avait choisi de vivre dans le célibat. Dieu l’appelait à son servie. À cette occasion, elle dit à sa mère : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ». En attendant que l’appel se fasse plus clair, Jeanne, âgée de 25 ans, quitte Cancale. Le départ semble avoir été douloureux, de part et d’autre… Arrivant à St-Servan, elle s’engage à l’hôpital du Rosais ; "Hôpital civil et de la Marine", tenu par un petit groupe de Sœurs de la Sagesse et une vingtaine de personnes laïques.
Au cours de l’hiver 1839, Jeanne est prise de compassion à la vue d’une vieille femme aveugle, infirme et abandonnée. Elle la prend sur ses épaules et monte l’étroit escalier de bois qui mène à la « mansarde » où se trouve le petit appartement qu’elle loue avec deux autres compagnes : Françoise Aubert, âgée de 72 ans, et Virginie Trédaniel, une jeune orpheline de 17 ans. Arrivée chez elle, Jeanne dépose son trésor dans son lit, tandis qu’elle-même ira dormir au grenier.
Anne Chauvin, cette première personne âgée ne restera pas longtemps seule, rapidement elle sera accompagnée par une seconde, puis une troisième… En offrant son lit, Jeanne se dépouille du peu de choses qu’elle possède. Qu’importe ce qu’elle mangera demain, c’est aujourd’hui que l’humanité a faim. Jeanne ne peut pas se contenter de regarder, elle doit secourir, nourrir, apaiser… La nouvelle se passe de bouche à oreille et tout s’enchaîne : en 1843, elles sont quarante vieilles femmes. Ainsi naquit la Congrégation des Petites Soeurs des Pauvres. Des jeunes filles se joignent à elle et lui apportent leur aide. Aujourd’hui, les Petites Soeurs des Pauvres sont des milliers, disséminées en France, en Angleterre, en Belgique, en Ecosse, en Espagne, en Irlande, aux États-Unis, en Algérie, en Italie et à Malte. Le nom de Jeanne Jugan est mentionné dans le calendrier des saints : le 3 octobre 1982, elle est béatifiée par le pape Jean Paul II, puis proclamée Sainte par le pape Benoît XVI, le 11 octobre 2009. Elle est fêtée le 30 août.
https:// petitessoeursdespauvres.org/
Les services dans l’Eglise
Les services dans l’Église

Au moment où notre Église connaît des turbulences, rappelons cette Parole de Dieu dans la lettre aux Corinthiens (1 Cor 12, 1-31) : « Il y a diversité de dons de la grâce, mais c’est le même Esprit, diversités de ministères, mais c’est le même Seigneur ; diversités de modes d’action, mais c’est le même Dieu qui, en tous, met tout en œuvre ».
Ceci nous amène à considérer ce que sont les services et les ministères dans l’Église. C’est d’abord un engagement personnel de chaque chrétien au titre de sa mission de baptisé dans tous les domaines de sa vie. Et cet engagement peut aller plus loin en répondant à un appel plus spécifique de l’Église pour prendre des responsabilités dans une mission particulière. Il s’agit alors d’un ministère associé à une Église locale ou diocésaine. Certains sont appelés à consacrer leur vie à Dieu comme religieux, religieuses, laïcs consacrés.
D’autres enfin sont appelés, à un ministère ordonné de prêtre ou de diacre permanent, après un discernement et une formation spécifique. Le ministère du prêtre est de rassembler les chrétiens d’une communauté au nom du Christ pasteur et le ministère du diacre est signe du Christ serviteur dans sa triple dimension de la charité, de la parole et de la liturgie. Le ministère ordonné est véritablement le signe qui rappelle que le Christ est venu pour servir tous les hommes et femmes quels qu’ils soient dans tous les domaines et sur tous les terrains.
Un ministère ne se réduit jamais à une simple activité extérieure : il repose toujours sur un engagement de la personne dans une vie de disciple du Christ, sous l’action de l’Esprit. Beaucoup de laïcs témoignent que le service d’Église qu’ils remplissent, est service du Christ qui, le premier les a transformés. Leur engagement est plus qu’une fonction, il devient une vocation. Ils reconnaissent qu’assumer des responsabilités dans l’Église, ce n’est pas seulement devenir acteur, mais témoin.
Prions le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson !
Michel BLANCHARD, diacre permanent
Les voici confirmés

Les voici confirmés !
Le neuf juin dernier, marqué par un soleil éclatant, a vu notre communauté se rassembler dans l’église Saint-Nicolas de Loudéac pour un moment de grâce, alors que vingt-trois jeunes ont reçu le sacrement de la confirmation. Cet événement, bien plus qu’une simple étape dans la vie chrétienne, constitue une affirmation solennelle de foi et un engagement renouvelé à vivre selon l’Évangile. La confirmation parachève l’initiation chrétienne commencée au baptême et poursuivie par l’Eucharistie. Elle a conféré, par l’imposition des mains de Mgr Denis MOUTEL et l’onction du saint chrême, la plénitude du don de l’Esprit Saint. Ce don, loin d’être une simple formalité, transforme intérieurement le confirmé, le rendant capable de témoigner de sa foi avec une ferveur renouvelée.
Le choix de ces jeunes de recevoir la confirmation n’est donc pas à prendre à la légère. Ils ont été invités à approfondir leur foi, à scruter les Écritures, et à découvrir les richesses de la tradition chrétienne. Ils ont réfléchi au sens profond de la vie en Christ, à la réalité du salut, et à l’appel de Dieu pour chaque chrétien à devenir disciple missionnaire. Ce processus de maturation spirituelle les a conduits à ce jour béni où, devant notre évêque, ils ont déclaré publiquement leur volonté de vivre en conformité avec la foi de l’Église. Mais si cet événement est un moment de grâce pour eux, il l’est également pour nous tous. Ces jeunes, par leur engagement, interpellent notre propre vie de foi. Ils nous rappellent que la confirmation n’est pas seulement un souvenir lointain dans notre parcours chrétien, mais une réalité vivante qui doit continuellement influencer notre existence. Comme eux, nous avons été marqués du sceau de l’Esprit. Comme eux, nous sommes appelés à témoigner avec courage, à être « sel de la terre » et « lumière du monde » (Mt 5, 13-14). Il est donc essentiel que, en tant que communauté, nous accueillions ces nouveaux confirmés dans leur pleine dimension de chrétiens adultes. Il ne suffit pas de les féliciter pour leur démarche ; nous devons encore leur faire une place véritable dans nos prières et nos activités paroissiales, les encourager à s’impliquer, à assumer des responsabilités, à nourrir leur foi par les sacrements et la prière. C’est à nous de leur montrer, par notre exemple et notre soutien, que la vie chrétienne est un chemin exigeant mais profondément libérateur. L’Église n’est pas une communauté close sur elle-même, mais une famille élargie où chacun doit trouver sa place. C’est en leur offrant des opportunités concrètes de service que nous les aiderons à grandir dans la foi et à devenir, à leur tour, des témoins crédibles de l’Évangile dans notre monde.
Que chacun se sente interpellé : la responsabilité de nourrir et de faire croître la foi des nouveaux confirmés ne repose pas seulement sur les prêtres ou les catéchistes, mais sur toute la communauté. Engageons-nous à accompagner ces jeunes, à leur transmettre la flamme de la foi, afin qu’ils puissent, à leur tour, éclairer les chemins du Seigneur. Que le Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie et de tous les saints, nous accorde la grâce de répondre généreusement à cet appel.
L’enfantement salutaire, pour l’humanité
L’enfantement salutaire

pour l’humanité
Le mois de décembre est riche en événements pour l’Église, famille de Dieu : en amont, le temps de l’Avent et en aval, le temps de Noël.
Certes, le temps de l’Avent nous invite à une préparation intérieure pour accueillir l’Enfant Jésus dans nos cœurs et dans nos vies. Se préparant à cet événement, les disciples rendent grâce au Messie-Sauveur qui est déjà venu sur la terre pour racheter le genre humain, et annoncent sa venue prochaine à la fin des temps, revêtu de sa gloire. Avec le temps de Noël, ils contemplent le mystère du Verbe incarné, de Dieu fait Homme (Nativité), et de l’Homme Jésus manifesté comme Dieu (Épiphanie). Comme la venue d’un enfant dans une famille donne la joie aux membres de cette famille, ainsi pour les chrétiens, l’enfantement de Dieu fait Homme doit réjouir et consoler tous les fidèles.
Se préparer à la fête de l’enfantement de Dieu dans la joie, doit faire partie de l’ADN des chrétiens, car si la pâques est le paroxysme de la sotériologie (salut de l’humanité), l’Incarnation en constitue un point très décisif dans l’histoire des hommes. Celui qui est enfanté par Marie, c’est celui qui va mourir sur la croix. Notre monde actuel, nos familles et nos maisons traversent certains événements et situations décourageantes et démoralisantes, notamment : les guerres, les tremblements de terre, les décès, les soucis de santé, les crises de tout genre, les abus, la peur d’exprimer sa foi, pénurie des chrétiens dans nos assemblées…, et là, ne laissons pas obstruer notre joie d’être chrétiens, dans la joie d’attendre la naissance, transcendons-les avec foi, tout en fixant notre regard sur l’Enfant de la crèche comme notre rédempteur et consolateur.
En quête d’un avenir meilleur et prospère dans le monde, dans l’Église et dans nos familles, que la joie de l’enfantement de l’Emanuel parmi nous, inonde et comble nos cœurs.
Bon début d’année liturgique et Joyeux Noël à vous tous.
Père Théodore KABUTAKAPUA (SdP
Marche synodale de la Zone de Loudéac
Mardi Gras en Paroisse
Le mardi 21 février prochain, pour la première fois, et pour fêter l’entrée en Carême, la Communauté Pastorale De Loudéac organise son carnaval ! 🎡
👉 Au programme : jeux, atelier maquillage, décoration de masques, photocall, défilé costumé à travers les rues de Loudéac suivi d’une crêpes party à la Maison Paroissiale.
L’évènement est ouvert à tous les enfants, chrétiens ou non, de 5 à 12 ans. On a tendance à l’oublier mais le carnaval était à l’origine une fête chrétienne précédant le Mercredi des Cendres et avec lui, l’entrée en Carême. Rassurez-vous cependant : il ne s’agit pas d’une séance de catéchèse déguisée, juste d’un bon moment à vivre entre amis pendant les vacances !
📨 Inscriptions : cate.loudeac chez diocese22.fr / 02 96 28 01 32 (dans la mesure du possible, réponse souhaitée avant le le 12 février). 💵 Entrée libre. ⏰ A partir de 14h00. 🎭 N’oublie pas de venir costumé(e) !
🏠 Maison Paroissiale de Loudéac
8 rue du Pavillon - 22600 Loudéac
Tél. : 02 96 28 01 32
Mercredi 25 mars 2020 - Fête de l’Annonciation
En partenariat avec RCF Côtes d’Armor, KTO, mais aussi avec le Sanctuaire de Lourdes, vivez en communion la fête de l’Annonciation, le 25 mars 2020.
Noël autrement … c’est toujours Noël !
Noël autrement … c’est toujours Noël !
Ces derniers jours, il était difficile de se mettre au diapason de la fête de Noël, du moins si l’on cherchait à reproduire les émotions habituelles, faites de lumières, de grande affluence, de fébrilité des derniers achats. En faisant « comme si », comme tous les ans, nous risquerions d’être déçus et découragés.
Mais justement, parce-que ce n’est pas « comme d’habitude », nous pouvons quitter les automatismes et l’usure de nos rencontres annuelles, même familiales. C’est peut-être la grâce particulière de ce Noël : voir autrement les choses et les personnes et choisir ce qui est juste avec une conscience plus éveillée.
La pandémie de la Covid-19 nous a tous bousculés, en remettant en cause, d’annulation en annulation, tout ce qui semblait aller de soi. C’est un rappel cruel de notre fragilité personnelle et collective. Nous ne sommes pas tout-puissants. La science ne sait pas tout, même si elle progresse. Chacun fait ce qu’il peut pour vivre cette traversée difficile en aidant les autres, mais la fatigue, le découragement, et même l’agressivité, peuvent parfois nous envahir.
Les initiatives se multiplient pour que personne ne soit laissé de côté à Noël. Il y a beaucoup d’imagination et de créativité pour offrir un repas, un jouet, un sourire, une visite, un coup de téléphone. Nous ne pouvons pas remettre la charge à autrui, à ceux qui devraient faire ceci ou éviter cela « pour que cela aille mieux ». Nous sentons bien que chacun peut prendre librement sa part de responsabilité, de générosité, de don de soi.
En famille aussi, il y a des contraintes et des limitations inédites. Cette année, c’est en faisant attention à la santé de nos proches que nous pourrons leur dire combien nous les aimons. Je porte particulièrement dans ma prière de Noël les résidents des maisons de retraite et aussi les familles qui ont connu des deuils en cette période de fête.
Il est réconfortant de voir que notre désir d’offrir, de donner, de prendre soin, est bien là. Cette capacité au don de soi est la marque de notre commune humanité, de notre dignité. Comme les pauvres bergers de Bethléem, nous pouvons toujours partager ce que nous avons et ce que nous sommes.
Dans la nuit de Noël les croyants contemplent l’enfant né à Bethléem, né de Dieu et né de la Vierge Marie. Nul n’est trop petit, nul n’est trop perdu, pour que la lumière et la paix de Noël lui soient enlevées. Dieu n’abandonne aucun de ses enfants.
Pour la veillée de Noël, de nombreuses célébrations sont préparées. Je remercie très chaleureusement les prêtres et les diacres et tous les fidèles des paroisses. Ils vous accueilleront aux portes des églises, en veillant à votre sécurité, et en partageant avec vous la joie de Noël.
Joyeux Noël à vous et à vos familles.
A Saint-Brieuc, le 21 décembre 2020. + Denis MOUTEL évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Nous habitons tous dans la même maison
« Nous habitons tous dans la même maison »

Depuis une année, il s’est passé beaucoup d’événements dans notre pays et autour de nous. Nous avons été pris au dépourvu par cette pandémie du coronavirus qui ne cesse de nous interroger et de nous déstabiliser. On pourrait dire que notre « maison commune » tremble un peu sur ses fondations. En entrant une nouvelle fois dans cette période de Carême, nous avons une occasion de faire le point et d’ajuster notre vie afin de préparer la fête de Pâques, cette fête de la résurrection du Christ, qui est au centre de notre foi chrétienne.
Le CCFD-Terre Solidaire, dans son thème d’année 2021 « Soyons les forces du changement », peut nous aider à prendre du recul face à la situation que nous connaissons et peut-être, à repartir avec plus de certitude et de dynamisme, en un mot, avec plus d’espérance dans notre parcours de chrétien.
Quelle belle image que celle de la Terre comme « maison commune » nous offre le Pape François dans ses encycliques « Laudato Si » et « Fratelli Tutti », textes essentiels s’il en est en ce début de 21e siècle, et que nous pouvons relire avec attention. Selon notre pape, c’est la qualité relationnelle vécue à l’intérieur de notre « maison commune », la fraternité, qui en fait une « maison habitée ».
Le temps de Carême est sûrement un moment privilégié pour relire notre vie dans cet environnement d’un monde tourmenté. C’est, à n’en pas douter, un parcours d’espérance qui peut nous conduire à modifier nos priorités, à changer notre rapport aux autres et à la natures dont l’équilibre est menacé, et à changer aussi notre regard sur celles et ceux dont la vie ne cesse de se fragiliser.
Un petit livret, édité par le CCFD-Terre Solidaire, sera à la disposition pour baliser ce chemin de réflexion à partir de quatre pistes que nous pourrons exploiter au cours des semaines qui viennent : Écouter l’appel du Seigneur - Contempler le monde - Chercher un chemin de conversion pour agir avec amour et justice - Offrir une action de grâce au Seigneur…
Rappelons-nous, frères et sœurs dans le Christ, la nécessité de nous unir pour vivre aujourd’hui plus que jamais, l’Espérance de Pâques. Michel BLANCHARD, diacre
Paroisse, permanence d’accueil
Pèlerinage diocésain à Lourdes
Dans ces temps difficiles, le pape François appelle à être des pèlerins d’Espérance lors de l’année jubilaire.
La foi en la vie éternelle est un pilier fondamental de l’Espérance chrétienne. À Lourdes, nous viendrons renouveler notre Espérance et la transmettre à nos proches. Bernadette, malgré les doutes, nous montre que l’Espérance, fondée sur la foi et nourrie de charité, nous aide à avancer.
NB. En raison de la fermeture de l’hôtel Ste-Agnès, nous séjournerons cette année à l’hôtel de Paris, encore plus proche du sanctuaire.
Le coût du pèlerinage est de 573,80€ par personne en chambre double (338,80€ + transport, assurances et frais de sanctuaire de 235€) et de 815,80€ en chambre individuelle (580,80€ + 235€).
Vous trouverez ci-dessous le bulletin d’inscription, à retourner signé au plus tard le 25 juin 2025 à l’adresse :
- Abbé Yves POILVET
- 3 Impasse du presbytère
- 22210 PLÉMET
Pentecôte
La Pentecôte -
Le mot « Pentecôte » vient de l’hébreu et signifie « cinquantième jour ». Il s’agit là du 50e

jour après la fête de pâque juive. Il faut alors distinguer la Pentecôte juive et la Pentecôte chrétienne.
En effet, les Juifs célébraient chaque année la pâque comme libération par Dieu de l’esclavage et de la servitude de la terre d’Égypte. Arrivés au désert, le 50e jour, Dieu a scellé avec ce peuple une Alliance en lui donnant sa Loi pour lui montrer comment il devra vivre en union, en synergie, en cohésion avec lui, comme son Créateur. Pour eux, la Pentecôte c’est la commémoration de la promulgation de la Loi sur le mont Sinaï. Tous les juifs pieux disséminés partout dans le monde, grouillaient et pullulaient à Jérusalem pour cette fête. Pour les chrétiens, cette fête est célébrée aussi le 50e jour après la résurrection du Christ qui, par sa mort et sa résurrection, a libéré l’humanité entière de l’esclavage du péché. Une mort salvifique qui restaure l’humanité déchue et déchirée par le péché. L’élément fondamental de la Pentecôte chrétienne est la descente de l’Esprit Saint sur les Apôtres pour les propulser d’aller annoncer l’Évangile du Christ ressuscité avec promptitude. En ce jour, les chrétiens réunis font mémoire du don de la Nouvelle Loi qu’est « l’Esprit Saint » qui doit, non seulement orienter le peuple juif, mais aussi tous les peuples de la terre.
Avec la descente de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte, les Apôtres sortent du Cénacle pour aller crier sur les places publiques la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Messie et Seigneur. La Pentecôte est au cœur de l’activité missionnaire du christianisme naissant. Avec la Pentecôte, le temps qui s’ouvre pour l’Église, est celui de l’audace et du courage pour aller annoncer le Crucifié vivant. Par notre baptême, nous sommes missionnaires et apôtres : missionnaires parce que nous avons tous reçu une mission : celle d’être les témoins du Christ au milieu de nos frères et sœurs, par notre manière de vivre la charité et l’amour ; apôtres parce que l’Esprit Saint reçu dans le baptême, fait de nous des envoyés, pour aller annoncer l’Évangile du salut à ce vaste monde.
Que l’Esprit Saint de la Pentecôte nous renouvelle, qu’il dissipe la peur et le doute qui nous habitent, pour que nous prenions conscience de notre identité comme missionnaire et apôtre. Qu’il nous donne le courage de parler de Jésus dans nos maisons, à nos enfants, à nos petits-enfants, à nos collègues de service et à nos frères et sœurs découragés dans leur foi à cause de certains événements tristes et malheureux dans leur vie. Avec l’Esprit de la Pentecôte, parlons un nouveau langage, un langage plein de tendresse envers les pauvres et les malades, un langage qui console, un langage qui aime et fraternise avec les autres, un langage qui réconcilie et qui brise les barrières et les frontières qui nous séparent des autres.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Repenser notre pastorale paroissiale
Repenser notre pastorale paroissiale
Après les vacances d’été, nous allons bientôt reprendre toutes nos activités scolaires,

académiques et pastorales. Dans tous les secteurs de la vie sociale, on recommence le rythme ordinaire de travail. Les mois de juillet et d’août ont été marqués, en France et dans le monde, par beaucoup d’événements catastrophiques et tristes : incendies violents et meurtriers, orages, inondations, canicules, persistance des guerres et instabilités politiques. À part ce tableau sombre qui nécessite la solidarité internationale et nous invite à veiller ensemble sur notre planète, notre « maison commune », nous avons aussi connu des expériences porteuses d’espérance : JMJ au Portugal, pèlerinages, voyages, rencontres familiales, amicales et sportives…
Cette nouvelle année se veut une année d’espérance, de courage et de foi. Nous inspirant des propositions du livre « Changer. Guide pratique et passionné pour des paroisses transformées » (éd. De l’Emmanuel, collectif, 2021), nous voudrions nous inscrire dans cette nouvelle perspective pour repenser notre pastorale paroissiale. Il apparaît comme de plus en plus nécessaire, de construire notre communauté paroissiale de l’extérieur vers l’intérieur. Ce processus requiert de la part de tous, un esprit de changement, de collaboration et d’engagement.
Au cours de cette nouvelle année pastorale, nous commencerons par un travail d’identification de toutes nos « périphéries géographiques et existentielles afin d’annoncer Jésus et de faire reconnaître son message » (Cf. Pape François, 4e congrès national missionnaire d’Argentine, août 2013). Toutes nos activités pastorales devraient être marquées par cette dynamique, ce changement de regard et par cette volonté de relever le défi d’abattre les murs qui nous séparent, pour construire des ponts de proximité et de fraternité. Naturellement, nous solliciterons davantage d’engagement dans les domaines-clés de la catéchèse, de la liturgie, de la célébration des sacrements ou encore de la préparation et de la célébration des obsèques. En outre, nous chercherons à contribuer collectivement à la paix, par la qualité de nos relations avec tous ceux qui nous entourent, dans notre communauté pastorale, nos familles, notre voisinage ainsi que tous les lieux où nous sommes engagés.
Une attention toute particulière sera portée à ceux qui vivent dans des situations d’isolement ou de précarité, aux personnes âgées, aux travailleurs, aux non croyants, aux minorités et autres religions. Puisse le Seigneur bénir tous nos travaux pastoraux. Qu’il protège nos familles pour que nous puissions nous engager à bâtir un monde épris de Paix, d’Amour et de Justice.
Père Jean-Marie KALOMBO
Saint Joseph, Homme juste, Père, époux,…
Saint Joseph, Homme juste, Père, époux, protecteur, serviteur
« Notre monde a tant besoin d’être guidé par l’exemple, la force paisible d’hommes comme Joseph ». Le 19 mars, l’Église catholique fait mémoire de Joseph, époux de Marie et père adoptif de Jésus, homme juste et modèle pour nos vies.

Joseph est un homme de son temps qui a vécu dans une époque difficile, mais qui a su s’ajuster à ce que Dieu voulait pour lui. Il a écouté l’ange dans un songe, prenant chez lui Marie et l’enfant : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20). Joseph est « un homme juste » (Mt 1, 19) et responsable qui sait prendre des décisions, qui se donne entièrement à la mère et l’enfant, qui vit sa paternité et sa masculinité en s’abandonnant librement à Dieu. « La grandeur de saint Joseph consiste dans le fait qu’il a été l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus », écrit le pape François dans sa lettre apostolique Patris Corde.
Et Joseph est « homme juste, gardien », parce qu’il sait écouter Dieu, il se laisse guider par sa volonté, et justement pour cela il est encore plus sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme les événements, il est attentif à ce qui l’entoure, et il sait prendre les décisions les plus sages. En lui, nous voyons comment on répond à la vocation de Dieu, avec disponibilité, avec promptitude, mais nous voyons aussi quel est le centre de la vocation chrétienne : le Christ ! Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création !
Comme Joseph, favorisons l’écoute active. Cette dernière sert à augmenter la confiance en soi de son interlocuteur ; gérer les conflits ; anticiper les crises, les besoins, les craintes et les envies ; améliorer les relations sociales ; mieux gérer un groupe de personnes ; prendre du recul ; trouver plus facilement des solutions.
Père Jean-Jacques MAYAMBA
Sainte Vierge Marie, Salut des malades
Sainte Vierge Marie, Salut des malades

La vénération de la Sainte Vierge Marie s’exprime à travers de nombreux titres. Son intercession est sollicitée pour un large éventail de besoins humains dans des situations variées. Cela a conduit à la formulation de plusieurs de ses titres (bon conseil, aide aux malades, etc.). De plus, des méditations et des dévotions sur les différents aspects du rôle de Marie dans la vie de Jésus, ont conduit à des titres supplémentaires, tels que Notre-Dame des Douleurs. D’autres titres encore, ont été tirés de dogmes et de doctrines, tels que l’Assomption de Marie et l’Immaculée Conception.
Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous voudrions invoquer Marie comme salut des malades, « Salus Infirmorum ». Marie, Salus Infirmorum, est vénérée dans l’Église depuis l’Antiquité. Bien que le titre actuel sera affirmé dans les siècles suivants. En effet, la Vierge Marie, en tant que première et parfaite disciple de son Fils, a toujours manifesté, en accompagnant le chemin de l’Église, une sollicitude particulière pour les souffrants. C’est ce dont témoignent les milliers de personnes qui se rendent dans les sanctuaires mariaux pour invoquer la Mère du Christ et qui trouvent en Elle, force et soulagement.
En ce mois de mai, traditionnellement dédié à la Vierge Marie, nous allons lui demander, individuellement, en famille et dans toutes les églises de notre communauté pastorale, de tourner ses yeux miséricordieux vers toutes les victimes de la pandémie du coronavirus. Nous implorerons son intercession pour qu’elle console ceux qui pleurent et soutienne ceux qui sont angoissés. Comme à Cana, que Marie intervienne auprès de son Fils, en lui demandant de réconforter les malades et leurs familles. En cette période d’urgence, que Marie protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire et les volontaires. Que Marie accompagne leur fatigue héroïque et leur donne force, bonté et santé.
En outre, le Pape François nous invite, au cours de ce mois marial, à prier le chapelet, seul ou avec nos proches. Il nous encourage à « redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi », et particulièrement en ce temps d’épreuve que nous vivons.
Puisse la Vierge Marie, Salut des malades, intercéder pour nous et pour tous ceux qui souffrent.
Père Jean-Marie KALOMBO
Témoins d’une Bonne Nouvelle…
Témoins d’une Bonne Nouvelle…
Chers lecteurs du bulletin paroissial, nous aurons la joie de célébrer le dimanche de la santé le 10 février prochain, avec ce thème fort : « Témoin d’une Bonne Nouvelle », tiré d’un passage d’une lettre de saint Paul aux Corinthiens : « Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu et vous y êtes attachés » …
Personnellement, je préfère le mot témoin au pluriel : ensemble, nous sommes plus forts pour témoigner de la Bonne Nouvelle qu’est le Christ dans nos vies !
Cependant au singulier, le mot a aussi tout son intérêt : Suis-je témoin du Christ ? Est-Il une Bonne Nouvelle pour moi ?
Parfois, il m’arrive de dire dans mes homélies que les paroissiens en Centre Bretagne sont souvent disciples du Christ : ils le suivent ; ils essaient de leur mieux de le prier, de le célébrer à la messe le dimanche, et même en semaine, d’appliquer dans leur quotidien son message d’amour et de respect pour tous … Mais … car il y a un mais … ils ne sont guère missionnaires, témoins du Christ dans leur vie de travail, de loisirs, dans leurs engagements …
Notre Pape François nous le rappelle, dans sa dernière exhortation sur l’appel à la sainteté : « Le Seigneur nous invite à consacrer notre vie à son service. Attachés à lui, nous avons le courage de mettre tous nos charismes au service des autres. Puissions-nous nous sentir récompensés par son amour et dire avec saint Paul : ‘Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !’ … Reconnaissons notre fragilité mais laissons Jésus la saisir de ses mains et nous envoyer en mission. Nous sommes fragiles mais porteurs d’un trésor qui nous grandit et qui peut rendre meilleurs ceux qui le reçoivent. »
Frères et sœurs en Christ, n’ayons pas peur de témoigner de la Bonne Nouvelle du Christ, de nous engager en rendant un service dans notre paroisse … et en participant au grand débat national : nous y avons là aussi toute notre place !
Que l’Esprit Saint nous donne ce Souffle qui nous permettra de vivre comme une chance nos fragilités et de les faire fructifier en « petites bonnes nouvelles ». P. Laurent Le Meilleur
Tous saints, tous frères !
Éditorial
Tous saints, tous frères !
Cette période de Toussaint nous met à nouveau devant le terme et propose un chemin pour y parvenir.
CE QUE NOUS SERONS…
Le regard émerveillé de Jean dans l’Apocalypse nous donnera de contempler cette foule immense, de toutes nations, tribus, peuples et langues (7,9) : les saints de toujours et de partout, connus et inconnus. L’occasion pour nous de relire l’exhortation apostolique que le Pape François nous avait donnée, voici 2 ans, sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel. C’est aussi le moment de prier pour et avec nos chers défunts, dans une communion que ne cesse de recréer le mystère de l’amour de notre Dieu. Nos défunts ont besoin de la prière de l’Église, enracinée dans notre foi chrétienne en la résurrection.
DÈS MAINTENANT…
Nous marchons vers cette cité du ciel. Au milieu même des ombres d’un monde fermé selon l’expression du Pape François, nous tentons de répondre à l’appel universel à la sainteté au travers d’une vie qui s’inspire des Béatitudes évangéliques : ces paroles demeurent prophétiques sur nos vies et sur notre monde. Chaque baptisé(e) est capable de manifester cet appel de tous à la sainteté, pratiquée et présentée avec joie et dans la simplicité. Quel meilleur repère alors sur ce chemin que la fraternité ! Dans la toute récente encyclique de notre Pape François intitulée Fratelli tutti (Tous frères), on le découvre, les divers thèmes développés depuis le début de son pontificat, reposent bien sur cette pierre angulaire qu’est la fraternité et l’amitié sociale, comme source de notre agir éthique. Le dernier paragraphe met d’ailleurs en valeur la figure du bienheureux Charles de Foucauld, qui voulait en définitive être « le frère universel ». Mais c’est seulement en s’identifiant avec les derniers, qu’il est parvenu à devenir le frère de tous. Que Dieu inspire ce rêve à chacun d’entre nous ! (§ 287).
Oui, chemin et terme : DÈS MAINTENANT, NOUS SOMMES ENFANTS DE DIEU, MAIS CE QUE NOUS SERONS N’A PAS ENCORE ÉTÉ MANIFESTÉ (1 ère lettre de S. Jean 3,2).
Père Robert JOSSE
Un nouveau printemps pour l’Eglise
Un nouveau printemps pour l’Église

Quand nous voyons surgir les premières fleurs en mars, jacinthe, narcisse, pensée, tulipe, crocus, elles nous annoncent que le printemps se prépare et qu’une nouvelle sève va réveiller la nature endormie. De même, quand les dimanches de Carême défilent dans la liturgie, notre cœur de croyant se prépare à la grande fête de Pâques, à la joie des baptêmes de jeunes et d’adultes.
Tous nos gestes de partage, nos temps d’écoute de la Parole de Dieu, les moments consacrés à plus de prière et de silence en présence du Seigneur, vont porter leur fruit d’amour, de paix, de fraternité. Nous venons de constater les merveilles du voyage de François en Irak, au-delà des questions de sécurité. La foi chasse la peur. Chacun de nous est appelé à vivre la paix en son cœur, dans sa famille, son travail et toutes ses relations sociales.
La foi au Christ ressuscité nous incite à chasser la peur du Covid 19 qui, pour certains, les enferme chez eux nuit et jour. La vaccination va ralentir le virus et amorcer sa disparition. Au Moyen-âge, les épidémies de choléra et de peste ont disparu sans explication connue. Le chômage et la santé psychologique des étudiants, sont les conséquences les plus graves de cette pandémie. C’est un appel à la solidarité à l’égard de ces personnes concernées dans notre famille, notre quartier.
Notre pape François et notre évêque Denis nous recommandent de nous faire vacciner pour nous protéger et protéger notre entourage. Cette recommandation s’applique surtout aux professionnels de santé par respect de leurs patients confiés à leurs soins vigilants.
Tour croyant est invité à la confiance dans la présence permanente du Christ ressuscité au cœur de notre vie quotidienne. Juste avant de quitter ses apôtres de sa présence visible, le Christ leur confie ces mots de lumière et de force : « Maintenant je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Père Michel ÉTIENNE
Un nouvel élan missionnaire
Un nouvel élan missionnaire
Depuis le 1er septembre, nous avons tous ensemble commencé une nouvelle année pastorale. Parler d’une

nouvelle année sous-entend : une nouvelle façon de voir, de faire et d’agir ensemble pour le bien de tous, et surtout pour le bien de l’Église « Famille de Dieu », pour le bien de notre diocèse et de notre zone pastorale.
Certes, nous sommes tous des missionnaires par notre baptême ; et notre mission dans le monde consiste à « être témoin du Christ » par l’annonce de l’Évangile (Kérygme). Je surenchéris cette idée en me focalisant sur ce passage : « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé »
(Jn 4,34). Le premier missionnaire, c’est Jésus lui-même, qui a volontiers accepté de venir vers nous pour nous révéler le projet béatifique de son Père. Ainsi, dans notre vie à la suite du Christ comme disciples, acceptons de laisser le Christ Maître de la mission, prendre le devant dans tout ce que nous faisons et de nous orienter dans tout ce que nous allons entreprendre tout au long de cette nouvelle année pastorale.
La nouvelle année pastorale a commencé avec une nouvelle équipe sacerdotale, un nouveau curé et l’arrivée d’un nouveau prêtre Albert WEMBOLOWA sur notre zone pour remplacer Jean-Marie. Pour une bonne réussite, travaillons ensemble, soutenons-nous, prêtres et laïcs dans une dynamique synergique où chacun, fidèle dans ce qu’il fait pour l’Église et la paroisse, avec ses talents et ce qu’il a de créatif, essaie d’être témoin et de transmettre le message de l’amour salvateur de Celui qui nous aime.
En ce mois dédié à la mission, demandons au Seigneur de nous remplir de son Esprit d’amour, pour faire de nous des véritables missionnaires.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Vacances et repos
Éditorial
Vacances et repos
D’où nous viennent la semaine à six jours de travail et un jour de repos ? Chez les Romains, il y

avait dix jours de travail pour que les esclaves soient plus rentables. Dans la bible, au livre de la Genèse, chapitre 2 : « Dieu acheva au 7 ème jour l’œuvre qu’il avait entreprise, Dieu bénit le 7 ème jour et le consacra ». Dieu, notre Créateur, a voulu que, dès les origines, l’homme ne soit pas écrasé par son travail et puisse trouver le temps de se reposer et de lui rendre un culte.
Le sabbat signifiait déjà une libération, le 7 ème jour, après six jours de travail, était le jour consacré au Seigneur : « Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le 7 ème jour est un sabbat pour ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’étranger qui réside chez toi » (Ex 20, 8-10). Dans l’Évangile, Jésus assume le sabbat en le dépassant comme un jour de guérison (Lc 14,3-4).
Le dimanche, pour les chrétiens, est le « jour du Seigneur », le jour de la Résurrection du Christ, le premier jour de la semaine. Premier jour de la nouvelle création, c’est le jour de la célébration de la libération des puissances de la mort.
L’heureuse tradition du dimanche chômé, a permis d’enrichir la célébration du jour du Seigneur. Arrêter son travail pour se refaire spirituellement, raffermir les liens familiaux et fraternels, prendre le temps de la contemplation, c’est déjà goûter un peu de la joie de la Résurrection. L’homme ne se réduit pas à sa dimension économique. La remise en cause du dimanche qui tendrait à en faire un jour « comme les autres » risque d’occulter le sens de la vie humaine tel que nous l’a révélé le Christ. Il y a pour les chrétiens d’aujourd’hui, un appel à rappeler de manière prophétique, que « l’homme ne vit pas seulement de pain » (Lc 4,4). En gardant au dimanche le sens de la célébration de la Résurrection, l’Église affirme sa volonté de permettre aux chrétiens, la possibilité de le vivre dans des conditions favorables. Elle souhaite également, rendre service à la société tout entière, pour qu’elle puisse trouver un chemin qui permette de rendre la vie humaine toujours plus humaine.
Bonnes vacances à tous ceux et toutes celles qui peuvent en prendre.
Père Michel ÉTIENNE
Veillée de prière pour l’unité chrétienne
Sanctuaire marial diocésain Notre Dame de Toute-Aide
Jeudi 25 janvier, 20h00 à l’église du sanctuaire
’’Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur’’

Vivre avec l’Esprit Saint !

Vivre avec l’Esprit Saint !
Une (petite) blague raconte que les chrétiens, au moment de leur division, se seraient répartis les trésors de la foi. Les catholiques auraient pris Marie, l’eucharistie, le pape, les Protestants, la Parole de Dieu, et les Orthodoxes, l’Esprit Saint. Ainsi chaque confession chrétienne a ses points forts, et se doit de s’appuyer sur les points forts des autres Églises et Communautés sœurs. C’est là tout le sens de l’œcuménisme. Grâce au Concile Vatican II et au Renouveau charismatique, les catholiques font une place plus grande à l’Esprit Saint. Ils l’écoutent, le prient, l’invoquent….
La Pentecôte est la grande fête de l’Esprit Saint. Cinquante jours après Pâques, il est donné à l’Église. La fête de la Pentecôte (d’un mot grec qui signifie « cinquantième ») commémore initialement les grands événements à l’origine du peuple élu que sont l’Alliance du Sinaï et le don de la Loi reçue de Dieu. La Pentecôte est donc une fête qui rappelle l’événement historique du Sinaï où Dieu a conclu une alliance avec le peuple hébreu et lui a donné une constitution, une Loi qui organise sa vie. Les Actes des Apôtres associent la venue de l’Esprit sur les disciples à cette fête juive de la Pentecôte. Pourquoi ? Les premiers chrétiens ont compris la venue de l’Esprit promis par Jésus comme étant un nouvel événement fondateur d’une Alliance nouvelle et d’un peuple nouveau. C’est l’Esprit qui anime et organise la vie de l’Église.
- •L’Esprit, amour commun et réciproque du Père et du Fils, anime la vie de l’Église et de chaque baptisé, leur donne le souffle et la liberté du Ressuscité. Il conjugue fidélité et souplesse. Il a la force du vent et la douceur de la brise.
- •L’Esprit guide, accompagne les choix de l’Église. L’Esprit est chaque fois présent aux grands tournants et audaces de l’Église. Il a soufflé à Jean XXIII la bonne idée du Concile.
- •L’Esprit parle à chacun, assigne sa place à chacun mais de telle sorte que tous se sentent concernés par l’œuvre des autres.
Comme l’Esprit est souverainement libre et créateur, aucune institution, aucune autorité ne peut l’enclore. Il échappe à qui veut mettre la main dessus. Il s’en remet aux prophètes et à ceux qui veulent faire communauté d’Église.
Abbé Gérard NICOLE
« Il est vraiment ressuscité ! »
« Il est vraiment ressuscité ! »
« Qu’éclate dans le ciel, la joie des anges,

Qu’éclate de partout la joie du monde,
Qu’éclate dans l’Église la joie des fils de Dieu !
La lumière éclaire l’Église, la lumière éclaire la terre ! Peuples chantez…
Cette annonce de Pâques, chantée au début de la Veillée pascale – l’ « Exultet » en latin, traduit littéralement « Que (le monde) saute de joie », doit vraiment nous interpeller. Comment passer de l’obscurité du tombeau au soir du Vendredi Saint, à la lumière éclatante de l’aube du dimanche de Pâques ? Jésus lui-même, condamné à mort et exécuté sur une croix, a fait ce passage – sa « Pâque ». « Il est ressuscité, vraiment ressuscité », comme le clamaient les premiers chrétiens, en guise de salutation, au matin du dimanche de Pâques, et comme le disent encore nos frères orthodoxes. Voilà bien le fondement de notre foi chrétienne.
Ce mystère de la résurrection du Christ n’a pas fini de nous interroger depuis le début de la chrétienté. Ce que nous rapportent les évangiles n’est pas un reportage, mais un constat et un témoignage des saintes femmes et des apôtres Pierre et Jean, qui se sont rendus au tombeau de bon matin ; « La pierre est roulée, le tombeau est ouvert », ce n’est pas une preuve, c’est un message qui s’est transmis jusqu’à nos jours. À nous de l’interpréter dans notre foi chrétienne : Jésus est vivant pour toujours, sa lumière nous conduit tous les jours de notre vie.
Pâques, c’est toujours l’espoir d’un monde meilleur, d’une vie renouvelée. C’est un message d’espérance au milieu d’un monde en proie au doute, au milieu des larmes et des souffrances. Mais c’est aussi une flamme de vie pour bâtir une paix fondée sur la justice et la vérité ; c’est l’amour créateur toujours à l’œuvre. À nous d’y contribuer, chacun à sa manière, chacun dans son milieu de vie au milieu de ses frères et sœurs en Christ.
Joyeuses Pâques à tous, dans la lumière du Christ ressuscité !
Michel BLANCHARD, diacre.
« Repos, prière,accueil et visites »…

« Repos, prière,accueil et visites »
Les mois de juillet et août ont leur particularité qui les distingue des autres : ils font partie de l’une des 4 saisons européennes appelée « l’été » ; une période la plus chaude et la plus ensoleillée de l’année. Ils ont des jours plus longs que les nuits avec une récolte abondante.
Depuis deux ans, pendant cette période ensoleillée, le confinement imposé par la Covid19 semble être allégé ; cela permet des visites et rencontres souples avec nos familiers et amis qui sont loin de nous. L’été avec ses beaux jours et l’ouverture des restaurants offre à plus d’un, l’occasion d’organiser avec promptitude la fête de baptêmes et mariages atermoyées il y a belle lurette.
C’est aussi la période des vacances pour les travailleurs, après un an de travail, il est important de se reposer et de prier pour permettre à notre cerveau de délaisser les routines de travail, pour voyager et découvrir de nouveaux lieux. C’est pour cette raison que beaucoup de prêtres prennent leurs vacances pendant ces deux mois, et certaines activités paroissiales sont amoindries. Durant ces deux mois, nous accueillons aussi les prêtres d’ailleurs qui viennent épauler ceux de nos paroisses en faisant la pastorale d’été. S’ils sont dans nos paroisses, n’hésitons pas à leur réserver un bon accueil.
Tout en faisant attention aux mesures barrières et sanitaires, vivons pendant ces deux mois dans la joie : la joie de nous retrouver en famille et en Église ; la joie d’aller vers les autres et d’accueillir les autres.
Joyeux et bel été à tous et à toutes.
Père Théodore KABUTAKAPUA