La paroisse de Plouguenast en bref
Messes et célébrations à Plouguenast
Enseignement catholique
Paroisse de Plouguenast.
École du Sacré-Cœur
7 route de Moncontour
22150 PLEMY
Tél 02 96 60 21 92
École Saint-Pierre
11bis rue des Ecoles
22150 PLOUGUENAST
Tél 02 96 28 78 90
Directeur :
Alain Rault
http://www.ddec22.fr/Ecole-saint-pierre_fiche_21980.html
Collège Saint-Joseph
Rue des Ecoles
22150 PLOUGUENAST
Tél 02 96 26 80 03
col22.stjo.plouguenast chez enseignement-catholique.bzh
Directeur :
Jean-Yves Rivolet
Communautés religieuses
Communauté des Sœurs Saint-Joseph de l’Apparition
Communauté des religieuses
11 rue des Écoles
22150 PLOUGUENAST
Tél 02 96 28 70 22
Les sœurs St Joseph de l’Apparition voient le jour à Gaillac dans le Tarn sous l’égide d’Émilie de Vialar
Au 19e Siècle, l’Église de France connaît un renouveau, un désir de fairedécouvrir le Dieu de Jésus-Christ au monde entier.
Des Congrégations Religieuses Missionnaires naissent vers le midi de la France Par Ex. « les Sœurs Bleues de Castres », les Sœurs de Cluny, les sœurs St Joseph de l’Apparition voient le jour à Gaillac dans le Tarn sous l’égide d’Émilie de Vialar .
Une compagne de la fondatrice, Mère Xavier Woele des Loges, dont la famille était de Moncontour, connaissant bien la Bretagne pour son esprit de foi et son dévouement. Elle pensa qu’elle y trouvera« it là une source de vocations missionnaires.
Avec une petite équipe, elle s’y dirigea vers 1853. Elle mit le pied à Trémorel , paroisse du Diocèse de St Brieuc, appelée par Mr le Recteur qu’elle avait rencontré à Moncontour. Et les jeunes filles ne tardèrent pas de s’engager dans la Congrégation ! Quarante-deux en l’espace de six ans.
L’impossibilité d’agrandir la Communauté la fit se tourner vers Plouguenast . Ceci se fit grâce à Mr l’Abbé Ruello vicaire à Trémorel et originaire de Plouguenast. Il savait que Mr l’Abbé Moisan, Curé de l’époque, cherchait des Religieuses pour s’occuper des petites et grandes jeunes filles. C’était aussi le désir des Religieuses et leur but.
En 1857 , Mr le Curé Moisan vends un terrain à Mère Xavier Woele des Loges . Et bientôt s’éleva la maison des Sœurs, précédée d’une grandecour. Les Sœurs s’y installent en 1860
Tout de suite, l’École Communale leur fut confiée, elle avait lieu dans l’une des pièces de la Communauté. Les Sœurs en conserveront la responsabilité jusqu’en 1924.
D’autres Religieuses furent chargées de visiter les malades, surtout les pauvres. Elles les veillaient la nuit quand c’était nécessaire et, dans la Commune, on appréciait leur dévouement. Elles partaient le soir avec un petit bout de chandelle en poche et un peu de bois sous la pèlerine car, dans les chaumières, il n’y avait ni chauffage, ni lumière. Elles y passaient la nuit et revenaient le lendemain matin pour prendre un déjeuné, souvent du pain sec, les Sœurs travaillaient aussi à l’aiguille, faisaient des trousseaux, enseignaient la couture aux jeunes filles. La population qui savait les sœurs très pauvres leur apportait des légumes, du lait, parfois de la viande.
En 1866 , éclata une épidémie de choléra où les Sœurs se dévouèrent sans compter. L’une d’elles y laissa la vie.
Le recrutement La Communauté a, dès son arrivée à Plouguenast en1860, ouvert un Noviciat. Les jeunes filles sont nombreuses à frapper à sa porte. Elles viennent principalement des Côtes du Nord et du Morbihan. Elles sont dirigées par les Prêtres qui estiment et apprécient les Sœurs par leur apostolat et leur esprit Missionnaire.
Entre 1860 et 1950, près de cinq cent jeunes filles se sont engagée là dans la Vie Religieuse pour s’en aller vers les Missions de la Congrégation qui sont établies sur les Cinq Continents. Vers 1900, il est nécessaire d’ouvrir un Pensionnat. Des travaux de construction sont entrepris. Mais il faut emprunter l’argent voulu. Il est difficile de le faire, en raison des lois persécutrices de cette période contre les Congrégations Religieuses .Enfin le bâtiment complet, tel qu’on le voit de nos jours s’achève avec bien des difficultés.
Il faut dire que tout ceci a pu se faire grâce au clergé de Plouguenast qui fut très coopèrent. C’est grâce à lui aussi que la Communauté et l’École ne furent pas laïcisées. En effet, en 1905, un bon nombre d’écoles de la région subirent cette laïcisation.
Les inventaires de l’Église de Plouguenast ne purent être faits non plus, grâce à l’intervention de la population plouguenastaise
Jusqu’en 1912 1914, les classes continuent d’être prospères, le Noviciat aussi. Grâce à l’intervention de l’Evêque de Saint-Brieuc, les dot des jeunes filles qui rentrent au Noviciat, sont employées pour payer les dettes qu’on entraînées les constructions.
Le premier jour de l’an 1913, la Communauté reçoit l’ordre de sa laïcisation. Cependant, l’Administration demande aux Sœurs Institutrices de continuer jusqu’à l’arrivée des remplaçantes. C’est alors que Mr le Curé fait commencer la nouvelle bâtisse de l’École libre des filles de Plouguenast, en face de la Communauté. La Communauté contribuera matériellement et financièrement à cette construction.
Le 6 juillet 1914, le brigadier de gendarmerie vint de la part du Préfet remettre à la Directrice de l’École, le décret de Mr Maloy Ministre de l’Intérieur, défendant d’enseigner dans les classes à partir du 1er septembre 1914.
Le 9 juillet 1914, ce fut l’ordre de la fermeture de la Communauté et du Noviciat. Monsieur Mando, député de la circonscription, intervint à la Chambre des Députés. Il montra combien notre Congrégation contribuait à l’extension de l’influence française dans les pays d’Orient. Il cita même des noms de Sœurs originaires de notre région. Le Ministre fut inflexible.
Le dimanche 26 juillet 1914, Mr le Maire vint prévenir la Supérieure que le sursit était rejeté par le Préfet. Mr le Curé décida d’ouvrir l’École Libre le 1 er septembre 1914.
Le 4 août 1914, la mobilisation des troupes française commençait et, deux jours plus tard, les derniers Décrets contre les Congrégations Religieuses étaient suspendus.
À cause de la Guerre 1914-1918, il n’y a pas de rentrées au Noviciat. Ensuite il redevint prospère, mais à partir de 1922, les Novices s’en iront à la Maison-mère à Marseille pour effectuer leur préparation à la Vie Religieuse. Il était aussi plus facile de s’embarquer pour les Pays de Missions. Un Juvénat est alors adjoint au Postulat, mais le nombre n’a jamais été très important. Il sera supprimé vers 1960.
En 1924, les Religieuses enseignantes sont informées qu’elles seront remplacées par des laïques à partir du mois d’octobre. En conséquence, l’école libre ouvre ses portes le 10 octobre avec 132 élèves. Quelques-unes partent à l’école laïque.
En octobre 1925 : ouverture d’un Ouvroir à la Communauté où les jeunes filles de la région viennent apprendre la coupe et la couture.
En 1935, quelques Sœurs ont la joie d’aller à Rome pour assister à la Béatification de leur Fondatrice : Émilie De Vialar. La Communauté la fêtera ensuite à la Paroisse de Plouguenast. L’Évêque de Saint Brieuc sera présent.
En 1951, aura lieu la canonisation, évènement qui sera aussi fêté à la Paroisse de Plouguenast par un tritium prêché par des Pères Oblats de Marie. Les Évêques de Vannes et Saint-Brieuc seront là ainsi que Dom Alexis Presse originaire de Plouguenast.
Mais revenons un peu en arrière .En 1935, Sœur Marie de l’Espérance est nommée Directrice du Cours Supérieur en même temps que de l’École Primaire. Et la vie active continue à la Communauté. Elle est très diverse. Il y a même une petite ferme qui permet de subvenir à une partie des besoins alimentaires de la Communauté. Bientôt plane les menaces d’une nouvelle guerre. Ce sera la deuxième Guerre Mondiale 1939-1945. Elle affectera surtout l’Europe et particulièrement la France qui devra subir l’occupation allemande durant cinq ans.
Plouguenast ne fut pas épargné, nous le savons. La Communauté y échappa belle.
En 1943, un Cours Ménager est ouvert à la Communauté. Ce qui augmentera le nombre de pensionnaires. La Communauté y reçoit aussi quelques dames pensionnaires qui viennent y terminer paisiblement leur vie. Des prêtres fatigués viendront. Mr le Chanoine Pierre y finira sa vie
Le 8 mai 1945 on y fête l’Armistice. En 1947, installation de l’eau courante dans la Communauté : c’est une vraie « révolution »
A partir de 1950 environ, le monde de la technique fait de grands progrès dans le milieu rural comme ailleurs. On rénove l’Habitat. Les jeunes ont besoins d’une culture différenciée. Notre Cours Ménager va devenir Centre d’Études Féminines Rurales en 1961. Il sera fréquenté jusqu’en 1979. Le bâtiment qui fut construit pour cela par la Communauté est devenue l’École Saint Pierre ou École Primaire.
Le Cours Supérieur devient Cours Complémentaire. En 1978, il deviendra Collège. Sur le plan Religieux, les mentalités ont beaucoup changé. Il y a eu le Concile et, en France, mai 1968 qui a entraîné une véritable « révolution des esprits » Donc plus de Juvénat, plus de Postulat à la Communauté. Les jeunes Vocations sont taries. Par voie de conséquence, on commence de sentir la vieillesse. Quelques Religieuses continuent d’enseigner jusqu’en 1993. Il faut s’inscrire à la Retraite… Ce qui n’empêche pas de se livrer à un certain nombre de petites activités : visites de personnes âgées, catéchèse, soutien scolaire, etc..
Actuellement, la Communauté compte une petite vingtaine de Religieuses. Les plus actives aident les moins habiles. Elles essaient surtout d’y vivre au mieux leur vie de Consacrées à Dieu. Elles prient pour qu’un renouveau religieux se fasse dans notre pays.
Remercions, Sœur Théophane qui a fait cet historique pour que nous gardions la mémoire des Religieuses, de St Joseph de l’Apparition dans notre commune de Plouguenast et dans le monde
Au fil de la catéchèse
La paroisse de Plouguenast
La paroisse de Plouguenast à votre service.
Curé : Abbé Abbé Jean-Jacques Mayamba
Prêtre au service de la paroisse :
Abbé Théodore Kabutakapua - Abbé Robert Josse - Abbé Michel Étienne - Abbé Yves Poilvet
E.A.P. Responsable : Arcade Mboundi — Raymonde Roman - Marc Rocaboy - Marie-Agnès Rouxel - Marie Jo Soulabaille. - Odile Fantino
Coordinatrice Catéchèse :[ Raymonde Roman]
C.P.A.E. :[ Gaëlle Radenac-Gouélibo]
Préparation des Obsèques : Élisabeth Connan tél.0296254261
Demande de Baptême : Simone Even tél.0296602592
Accueil : Maison paroissiale, 9, rue des écoles _ lundi , mercredi, vendredi, samedi, de 10 h à 12 h
Les Sacrements
Tout sacrement comporte trois dimensions :
- Un signe : ce que l´on voit.
- Une parole : ce que l´on entend.
- Un symbole : ce que le signe et la parole expriment.
Le Baptême

Le Christ a proposé le baptême à tous pour que tous aient la Vie en Dieu. Il l’a confié à son Église, en même temps que l’Évangile, lorsqu’il a dit à ses apôtres : « Allez de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Jean 3, 5).
Responsables préparation au baptême de la paroisse
Jean-Marie | LKalombo | 2 rue de Pontivy | 02.96.28.01.32 | laurent.lemeilleur chez wanadoo.fr |
---|---|---|---|---|
Laurence | Soulabaille | La Truffaie | 02.96.26.13.29 | Al.soulabaille chez wanadoo.fr |
Benoît | Roncin | 22 rue Sahet | 02.96.26.18.51 | roncinmartineabcq chez wanadoo.fr |
L’Eucharistie

L’Eucharistie est le troisième sacrement de l’Initiation Chrétienne. Le mot « Eucharistie » signifie « action de grâces ». C’est le peuple qui rend grâce au Père, par son Fils, dans l’Esprit pour le don qu’il nous fait de sa Vie. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.
La Confirmation

Par le sacrement de la confirmation, le lien des baptisés avec l’Église est rendu plus parfait, ils sont marqués du sceau de l’Esprit Saint, enrichis d’une force spéciale de l’Esprit Saint, force qui fut accordée aux Apôtres au jour de la Pentecôte pour répandre la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, par la parole et en action.
Le sacrement de l’ordre
C’est l’un des 7 sacrements de l’Église catholique. Il a trois degrés : Évêque (épiscopat), Prêtre (presbytérat), Diacre (diaconat). De ce fait, on distingue 3 groupes parmi les hommes ordonnés : les évêques, les prêtres et les diacres.
- Les évêques sont les successeurs des Apôtres, unis au Pape, et forment le collège épiscopal.
- Les prêtres sont les collaborateurs de l’évêque et forment le presbyterium.
- Les diacres sont des hommes mariés, pères de famille, qui reçoivent une mission de service de la part de l’évêque ; ils forment le collège des diacres.
ordination
L’ordination comprend l’imposition des mains et la prière de consécration, qui fait d’un baptisé un ministre ordonné. L’Ordre est le sacrement par lequel la mission confiée par le Christ à ses apôtres est transmise dans l’Église et ce, jusqu’à la fin des temps. C’est ce que l’on appelle le ministère apostolique. Ceux qui reçoivent le sacrement de l’Ordre sont consacrés pour être, au nom du Christ, par la parole et la grâce de Dieu, les pasteurs et les serviteurs de l’Église.
La pénitence et la réconciliation

Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l’amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.
Le Mariage

Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans cette alliance se révèle le plus pleinement l’histoire des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité.
Le sacrement des malades, une démarche de foi

« Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’anciens (prêtres), ils prieront sur lui et avec lui … » Saint Jacques (5, 14-15) Autrefois appelé extrême onction, on le recevait quand l’espoir de guérir s’amenuisait, il était le signe d’une fin proche. Aujourd’hui, les personnes malades qui le désirent peuvent recevoir ce sacrement régulièrement car nous avons besoin d’aide pour surmonter notre impuissance face à la maladie. La grâce donne la paix. Ce sacrement peut être proposé à toute personne dont la santé se trouve momentanément ou durablement fragilisée, du fait de la maladie, du grand âge, d’un accident… Il exprime et soutient la foi de la personne dans l’épreuve. Il peut être demandé par la personne elle-même ou par ses proches. En cas d’hospitalisation, la demande est généralement adressée à l’aumônerie Par ce sacrement des malades Dieu donne sa grâce à celui qui souffre. Il aide à accepter la maladie à surmonter sa souffrance, à se battre pour une guérison toujours possible.
Les SAINTS de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses
Sainte Anne
Aucun texte biblique ne parle de sainte Anne mais son culte s’est répandu très tôt jusqu’en Bretagne et y a perduré. En un village appelé Keranna, une Dame majestueuse, au visage grave et doux se montre le 25 juillet 1624 à un pieux paysan des environs d’Auray et lui déclare : « Je suis Anne, la Mère de Marie. Il-y a eu ici autrefois une chapelle dédiée en mon nom, la première du pays. Il y a 924 ans et 6 mois qu’elle est ruinée. Je désire qu’elle soit rebâtie au plus tôt et que vous en preniez soin parce que Dieu veut que j’y sois honorée ».

Ravi de cette révélation, Yves Nicolazic, l’heureux dévot de sainte Anne, est bientôt envahi par le découragement : lui qui n’est pas fortuné, ne parle que le breton et ne sait pas lire, comment pourrait-il entreprendre la construction d’une chapelle ? Après plusieurs mois d’hésitation, sainte Anne revient à la charge : « J’ai choisi ce lieu par inclination pour y être honorée. Tous les trésors du ciel sont en mes mains ». Yves Nicolazic s’efforce de convaincre son recteur mais se heurte à son opposition. Le temps passe jusqu’à la nuit du 7 au 8 mars 1625 où six hommes de Keranna découvrent, sur l’indication du ciel, dans un champ appelé le Bocenno, une statue en bois de sainte Anne. Dès les jours suivants, des foules accourent et déposent des offrandes : un pèlerinage est établi.
L’évêque de Vannes, informé, ordonne une enquête, interroge les témoins et confronte Nicolazic a son recteur. Au mois de mai, l’affluence est si considérable que l’évêque permet la pose de la première pierre de la chapelle le 26 juillet. Au dernier moment, il consent même à ce que le recteur de Pluneret, revenu à de meilleurs sentiments, y célèbre la première messe.
Sainte Anne, dont le nom signifie “Comblée de grâce” surpasse les autres femmes puisqu’elle est la mère de l’immaculée Conception et la grand-mère de Jésus le Sauveur. On la prie non seulement à Sainte-Anne- d’Auray mais aussi au Cambout, à Plumieux et dans les nombreuses églises où l’on trouve sa statue. Plusieurs écoles aussi sont dédiées à l’éducatrice de la Vierge Marie.
Archives de la paroisse
Archives paroissiales

Archives Paroissiales
Les documents et les extraits de :
- Baptême
- Mariage
- Décès
- ou autres
sont à demander auprès de :
Mr et Mme Gilles Roman
- le mercredi de 9 h 30 à 12 h à la Maison Paroissiale de Plouguenast, 9 rue des écoles
- par courriel : gr.roman chez orange.fr
- par courriel : paroisse.plouguenast chez orange.fr

La paroisse à votre service
Curé : Abbé Jean-Jacques Mayamba
Prêtre au service de la paroisse : Abbé Théodore Kabutakapua -Abbé Albert - Abbé Robert Josse - Abbé Michel Étienne - Abbé Yves Poilvet E.A.P. Responsable : Arcade Mboundi — Raymonde Roman - Marc Rocaboy - Marie-Agnès Rouxel - Marie Jo Soulabaille. - Odile Fantino
Coordinatrice Catéchèse :[ Raymonde Roman]
C.P.A.E. :[ Gaëlle Radenac-Gouélibo]
Comptabilité : Marie Agnès Le Ray
Préparation des Obsèques : Élisabeth Connan tél.0296254261
Demande de Baptême : Simone Even tél.0296602592
Accueil : Maison paroissiale, 9, rue des écoles _ mardi , mercredi , samedi, de 10 h à 12 h
Eglise Saint Gall
Saint Gal (dit Gal de Suisse) est un moine irlandais venu d’Irlande VIe siècle avec Saint Colomban. Après des tribulations en Gaule, il arrive à Langast vers l’an 600 où il construit un ermitage. Il finit par rejoindre Saint Colomban en Suisse, où il construira un ermitage au bord de la rivière Steinach, origine de la célèbre abbaye de Saint-Gall. La paroisse constituait une enclave dépendant de l’évêché de Dol dans l’évêché de Saint-Brieuc. En l’absence de sources il est difficile de dater l’édifice, mais la création de la paroisse semble ancienne, entre le IXe et le XIe siècle2. Le clocher a été construit au XIVe siècle. Le chœur a été modifié au XVe siècle, substituant un chevet plat à l’abside semi-circulaire. L’église fut longtemps datée majoritairement du XVIe siècle (son grand vitrail porte la date de 1508), ce qui correspond bien à l’aspect extérieur de l’édifice et à ses décors sculptés de style gothique. Lors de la restauration effectuée entre 1982 et 1995 par les Monuments historiques, le piquetage des enduits a révélé dans la nef une structure romane enchâssée dans l’édifice du XVIe siècle, et des fresques exceptionnelles2.
Fresque romane. la nef romane de cinq travées flanquée de bas-côtés est couverte de charpente. Ses murs sont percés d’arcades de plein cintre retombant directement sur des piliers carrés sans imposte. Au dessus, le mur nu était percé de grandes fenêtres peu ébrasées montant jusqu’aux cintres, murées lors de la reconstruction qui a rehaussé la couverture des bas-côtés. À l’origine, elles éclairaient largement la nef bordée de collatéraux plus bas3. On note la présence d’appareillage en opus sicatum dans les maçonneries de la façade occidentale2. Ces dispositions caractéristiques du premier âge roman plaident pour une datation autour de l’an 10003. Sous l’enduit, des fresques romanes exceptionnelles ont été découvertes à l’intrados des grandes arcades (ainsi que des fresques gothiques et du XVIIe siècle)2. Les peintures romanes représentent des figures d’anges et de saints en pieds accompagnées d’inscriptions au milieu d’un décor géométrique et végétal, et notamment une très rare représentation d’un Saint Michel psychopompe. Elles sont sans équivalent de par leur style et ne semblent influencées par aucune autre école régionale, contrairement aux autres peintures murales qui subsistent en Bretagne. Réalisées avec une gamme très réduite de pigments, elles sont très stylisées et rappellent par de nombreux égards les sculptures des chapiteaux romans bretons, notamment ceux de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Fouesnant3. Leur datation fait débat, allant du IXe au XIIe siècle. Xavier Barral i Altet y voit un rare exemple de fresques du début du XIe siècle.4 L’analyse des inscriptions accompagnant certaines figures et celle des vêtements les font dater du XIIe siècle pour d’autres spécialistes5. Ou plutôt : fresques du x eme siècle , retouchées au douzième siècle .
Eglises et chapelles de la paroisse
CHAPELLE NOTRE-DAME-DE-LA-HAUTIÈRE PLESSALA
Pardon de la Hautière,

Ce patrimoine est entretenu avec beaucoup de soin par l’association et la municipalité. La chapelle a été entièrement repeinte il y a peu de temps, mettant en valeur le mobilier et les statues en bois polychrome, dont certaines sont inscrites au patrimoine remarquable de Bretagne. L’association maintient ces traditions parce qu’elles ont un sens pour les habitants du territoire. « Chaque jeudi du mois de mai, des personnes se réunissent pour réciter des prières et chanter des cantiques à la Vierge. c’est de transmettre ce que nous avons nous-mêmes reçu de nos anciens qui n’auraient jamais manqué ce pardon. Cette dévotion très ancienne est bien présente aujourd’hui.

La procession est une tradition publique. « Ici, à La Hautière, la procession va jusqu’à la Croix-de-la-Mission, sur la route qui mène à Plessala.
Chaque jeudi du mois de mai, des personnes se réunissent pour réciter des prières et chanter des cantiques à la Vierge. Ce pardon de La Hautière n’a jamais été interrompu, y compris durant les guerres, ‘sauf en 2020 cause pandémie Covid). Cette année, le Père Michel Etienne présidait ce pardon précédé de la traditionnelle procession au calvaire.

L’édifice, en forme de croix latine avec chevet polygonal, est construit à l’initiative d’un couple de particuliers. Jeanne Guy et Jacques Sauvé font en effet don de leurs biens en 1830 à la fabrique de la commune pour qu’elle soit érigée en chapelle de secours et que les prônes y soient dits. La chapelle conserve des statues des XVIe et XVIIe siècles, notamment celle de Notre-Dame de la Marche